« Les attaques terroristes que nous avons connues cette année en Europe sont autant d’exemples des dégâts effroyables que peut entraîner le refus de comprendre et d’accepter autrui. Un tel refus accroît le risque de polarisation de nos sociétés, de stigmatisation de certaines communautés et de propagation du discours de haine », a souligné Leen Verbeek en ouverture de la Conférence sur la prévention de la radicalisation menant à l’extrémisme violent, qui s’est tenue à Aarhus, au Danemark, le 18 novembre 2015. « Les activités de prévention et de déradicalisation – plutôt que de répression – sont le type d’action qui correspond le mieux aux compétences des collectivités locales », a-t-il déclaré. « Il s’agit d’une des toutes premières priorités de notre Congrès, et nous avons adopté en mars 2015 une Stratégie pour combattre la radicalisation au niveau local et régional, basée sur trois piliers : la sensibilisation, les synergies avec d’autres organes du Conseil de l’Europe et les synergies avec d’autres institutions », a-t-il ajouté. Cette stratégie se fonde sur d’autres activités du Congrès, qui concernent en particulier l’intégration des personnes issues de l’immigration, le dialogue interculturel et interreligieux, la prévention de la criminalité urbaine, la lutte contre le racisme et l’éducation à la citoyenneté démocratique.
