Retour Annika Vaikla : "Les autorités locales et régionales sont la première ligne de défense contre la traite des êtres humains"

Annika Vaikla :

"La coopération entre tous les niveaux de gouvernement est essentielle pour assurer une approche globale de la traite", a souligné la rapporteure du Congrès sur les femmes et les enfants réfugiés, Annika Vaikla (Estonie, GILD), lors de la 31e réunion du Comité des Parties à la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, le 25 novembre 2022, rappelant que "les pays élaborent souvent leurs stratégies au niveau national, mais que les autorités locales et régionales sont les plus proches pour assurer leur mise en œuvre effective en tant que première ligne de défense contre la traite d'êtres humains".

"Notre proximité avec les communautés et notre rôle de prestataires de services clés font que nous sommes bien placés pour prévenir la traite et soutenir les victimes. Nous impliquer et intégrer notre expérience est crucial à chaque étape de la lutte contre la traite des êtres humains", a-t-elle poursuivi.

Elle a souligné le soutien que le Congrès apporte aux villes et aux régions dans cette lutte, notamment dans le contexte de l'arrivée des réfugiés. Le rapport du Congrès sur "L'accueil des femmes et des enfants réfugiés dans les villes et les régions d'Europe", adopté en octobre 2022, comprend les meilleures pratiques de divers pays sur la façon dont les villes et les régions peuvent aider à lutter contre la traite des êtres humains et à protéger les personnes vulnérables.

La rapporteure du Congrès a exhorté les autorités nationales à consulter les maires, les conseillers municipaux et les représentants régionaux de leur pays. "Nous devons travailler tous ensemble à l'élimination de l'exploitation et de la traite des réfugiés vulnérables, en particulier des femmes et des enfants", a conclu Annika Vaikla.

Strasbourg, France 25 novembre 2022
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