Retour « Les obstacles à la participation des femmes ne sont pas uniquement politiques », estime Gudrun Mosler-Törnström

« Les obstacles à la participation des femmes ne sont pas uniquement politiques », estime Gudrun Mosler-Törnström

À l’occasion de la 9e session plénière de l'Assemblée Régionale et Locale Euro-Méditerranéenne (ARLEM) à Gizeh, en Égypte, le 21 février 2018, la Présidente du Congrès Gudrun Mosler-Törnström a souligné l’importance des cadres de coopération tels que celui de l'ARLEM pour mettre en lumière les grands défis auxquels sont confrontés les pouvoirs locaux et régionaux sur les deux rives de la Méditerranée. « La Méditerranée devrait être conçue comme un pont qui nous rapproche, un espace d’échanges fructueux entre les peuples qui vivent sur ses rives », a-t-elle ajouté, en rappelant la création l’an dernier, par le Congrès, du programme de partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée. À la suite de la présentation d’un rapport consacré à « l’autonomisation des femmes dans la région méditerranéenne », elle a souligné le rôle important joué par les femmes dans la vague de soulèvement qui a touché les pays du sud de la Méditerranée depuis 2011 ; celles-ci « ont appelé à davantage de démocratie et de justice sociale, ainsi qu’à des systèmes justes et ouverts qui respectent et consacrent leurs droits au sein de la société ». En s’appuyant sur le bon exemple du règlement interne du Congrès, qui permet une représentation équitable des femmes au sein des délégations nationales, elle a ajouté que « la valeur ajoutée des femmes, qui concerne tous les aspects de l’existence, doit enfin être appréciée à sa juste valeur ». « Les obstacles à leur participation ne sont pas uniquement politiques », a-t-elle ajouté, et « un profond changement des mentalités et des cultures, enracinées dans des siècles de traditions, est indispensable ». Les femmes peuvent être essentielles à des sociétés plus équilibrées, y compris en contribuant à la prévention des idéologies extrémistes et en luttant contre la radicalisation grâce à leur rôle de mères, de femmes et de sœurs. « L’intégration des femmes dans la société est un processus long et difficile, qui exigera l’engagement résolu de tous les acteurs, y compris les collectivités locales », a-t-elle conclu.

Discours

Site web ARLEM

Presidency Giza, Egypt 21 February 2018
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