« Nous pouvons nous féliciter d’avoir créé un espace juridique commun à nos 47 États membres, dans lequel des normes communes sont adoptées, promues et respectées, » a déclaré la Secrétaire Générale du Conseil de l’Europe, Marija Pejčinović Burić, en s’adressant aux membres du Congrès réunis en session à Strasbourg, France, le 29 octobre 2019.
Parmi l’arsenal juridique du Conseil de l’Europe, qui comprend en particulier la Convention européenne des droits de l’homme et plus de 220 conventions, la Charte européenne de l’autonomie locale fait partie des conventions clé car elle a été ratifiée par les 47 Etats membres. Le Congrès est l’unique organe chargé de veiller à son application à travers un monitoring régulier tous les cinq ans.
« Il est indispensable qu’à l’avenir également, le Conseil de l’Europe demeure la référence en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit sur notre continent, » a souligné Mme Pejčinović Burić.
Face aux tendances négatives qui émergent dans certains Etats, elle a évoqué les possibilités offertes par le développement de l’intelligence artificielle et a salué l’engagement du Congrès qui en a fait l’une de ses priorités pour 2021-2024.
« Le Comité des Ministres, l’Assemblée parlementaire et le Congrès, œuvrent côte à côte en tant que gardien des droits de l’homme et de la démocratie dans leurs domaines de compétence respectifs, » a-t-elle rappelé en évoquant le Sommet Ministériel d’Helsinki.
« À plus long terme, il est nécessaire le Comité des Ministres s’accorde sur de nouvelles mesures visant à assurer la stabilité financière et la viabilité financière du Conseil de l'Europe. Un financement durable est dans l'intérêt de tous, » a conclu la Secrétaire Générale.
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- Discours de Marija Pejčinović Burić
*** 37e Session du Congrès ***
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