Le Congrès mène des travaux sur la participation des femmes dans la vie publique, l'égalité hommes / femmes et les droits des femmes, par exemple en mettant en place des quotas au sein de ses propres délégation, en adoptant des résolutions et des recommandations sur l'égalité des genres et en contribuant aux actions de lutte contre la violence à l'égard des femmes.

Des quotas au sein des délégations du Congrès

Introduite en 2008, conformément à la Charte du Congrès, la participation d’au moins 30 % du sexe sous représenté est assurée depuis 2011 dans les délégations nationales comme condition préalable à l'approbation des pouvoirs de la délégation.

  • Entre 1994 et 2014, 73% (132) des postes de président et de vice-président étaient occupés par des hommes et 27% (49) étaient occupés par des femmes ;
  • Pour la première fois en 2010, les vice-présidents du Congrès étaient en nombre égal. Aujourd'hui (mandat 2021-2026), les femmes représentent 50% (8 membres sur 16) du corps éxécutif du Congrès (Bureau) ;
  • Et pour la première fois en 2016, une femme a été élue Présidente du Congrès.
Des actions de lutte contre la violence à l'égard des femmes
  • Entre 2006 et 2008, le Congrès a participé activement à la campagne du Conseil de l'Europe “Stop à la violence domestique à l'égard des femmes”, et a notamment lancé une campagne d'affichage dans les rues et métros de nombreuses villes européennes sous le slogan “Les villes et régions prennent position".
  • En coopération avec l'Assemblée parlementaire, le Congrès a organisé une exposition photo intitulée “Briser le silence autour de la violence domestique“, inaugurée en 2008 et réalisée dans plusieurs villes.
  • En 2009, le Congrès a adopté la résolution 279 et la recommandation 260 sur la lutte contre les violences domestiques et demandé l'élaboration de stratégies et de mesures au niveau local, afin de prévenir et de combattre la violence à l'égard des femmes.
  • En 2020, le Congrès a adopté la résolution 459 et la recommandation 449 sur la lutte contre la violence sexiste à l'égard des femmes en politique ; il a appelé les élus locaux et régionaux à se positionner en tant que leaders politiques contre les discours et la violence sexistes.
Textes adoptés
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Retour Forum mondial de la démocratie 2018 - Femmes/Hommes : Même combat ?

Forum mondial de la démocratie 2018 - Femmes/Hommes : Même combat ?

Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux a parrainé deux « laboratoires d’idées » (LAB) dans le cadre du Forum mondial de la démocratie 2018, qui s'est tenu au Palais de l’Europe, à Strasbourg (France), du 19 au 21 novembre sur le thème « Femmes/Hommes : Même combat ? ». La présidente de la Chambre des régions du Congrès Gunn Marit HELGESEN (Norvège, PPE/CCE) a participé à la session d’ouverture du Forum le 19 novembre et plusieurs membres du Congrès ont apporté leur contribution à ces trois journées de débats.

Le Forum 2018, consacré à l'égalité des genres et aux droits des femmes, s'est concentré sur la participation publique, politique et économique des femmes et sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes dans le sillage de #MeToo.  Ses travaux se sont articulé autour de trois séances plénières, qui se sont tenu lundi 19 et mercredi 21 novembre, ainsi que 13 laboratoires thématiques et 8 tables rondes toutes programmées mardi 20 novembre.

Parmi les LAB parrainés par le Congrès figurait le LAB  1 - Une meilleure représentation grâce à une plus grande participation des femmes aux élections. Ce LAB s’est articulé autour de la présentation de trois initiatives, en Albanie, en Inde et au Mexique, soulignant des moyens de remédier aux obstacles structurels qui empêchent les femmes de se présenter aux élections et de participer aux processus de décisions. Les membres du Congrès Dusica DAVIDOVIC (Serbie, SOC) et Bryony RUDKIN (Royaume Uni, SOC) ont intervenus dans le cadre de ce LAB modéré par Christopher YVON, Représentant permanent du Royaume-Uni auprès du Conseil de l'Europe. Elles ont été invitées à faire des commentaires critiques sur l'impact, la transférabilité, la durabilité et le risque des initiatives.

Le second laboratoire parrainé par le Congrès, LAB 12 - Démocratie participative : une impulsion nécessaire pour le pouvoir des femmes ? - a exploré l'efficacité des outils (électroniques) participatifs et leur impact sur l'inclusion des femmes dans la prise de décision. Il a examiné également les critères de qualité pour que la démocratie participative réussisse à représenter les voix des femmes à long terme.  Les participants se sont appuyés sur la présentation d’une initiative de la municipalité de Messine (Italie) visant à développer des approches inclusives impliquant les femmes, les jeunes et les personnes à risque d'exclusion, et d’une initiative de la Ville de Gand (Belgique) visant à faire entendre les voix des femmes de 150 nationalités différentes.  Stewart DICKSON  (Royaume Uni, ILDG), membre du Congrès, et Nina BJÖRBY, Vice-présidente de l'Assemblée des régions d’Europe (ARE) sont intervenus dans le cadre de ce LAB modéré par Meglena KUNEVA, Représentante permanent de la délégation de l'UE auprès du Conseil de l'Europe.

En outre, une trentaine de représentants de collectivités locales d’Ukraine et de Géorgie ont participé au Forum et ont tenu, le 22 novembre, un atelier sur "L'égalité des genres au niveau local : Favoriser la participation et l'égalité des chances". La participation de ces deux délégations s’inscrit dans le cadre des activités de coopération menées par le Congrès, et, en particulier, du projet intitulé « Renforcer la démocratie et bâtir la confiance au niveau local » actuellement mis en œuvre en Ukraine.

 

Forum Mondial de la Démocratie Strasbourg, France 19 to 21 novembre 2018
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Dans sa Résolution 404 (2016), le Congrès insiste sur l'importance d'adopter et de mettre en œuvre la Charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale, lancée par le Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) en 2006, comme un pas important vers l'égalité entre les femmes et les hommes, l'intégration de la dimension du genre et la promotion de l'égalité des chances des femmes et des hommes dans la vie politique et publique locale.