La Chambre des pouvoirs locaux du Congrès a examiné aujourd’hui un Rapport d’information sur les élections au Conseil des anciens de la ville d’Erevan (Arménie), qui ont eu lieu le 14 mai dernier. Il s’agissait des premières élections locales organisées en application du Code électoral de 2016, qui prévoit de nouvelles dispositions, comme le scannage des empreintes digitales des électeurs et la publication des listes électorales signées après le jour du scrutin, deux mesures destinées à renforcer la transparence du processus électoral. Luc MARTENS (Belgique, PPE/CCE) a présenté le rapport au nom de la rapporteure Liisa ANSALA (Finlande, GILD), et a réaffirmé que le scrutin s’était déroulé dans l’ensemble dans l’ordre, à l’exception de quelques irrégularités de procédure. Parallèlement, le rapport souligne le très faible niveau de concurrence politique et l’absence générale d’intérêt des citoyens pour les questions locales. Par ailleurs, certains problèmes récurrents préoccupent le Congrès, en particulier la qualité des listes électorales, qui comportent un grand nombre d’électeurs résidant, de fait, à l’étranger. « Nous considérons que les questions locales devraient être décidées par les citoyens qui résident en permanence dans une commune donnée », a déclaré Luc MARTENS. Afin de renforcer la confiance des citoyens à l’égard du processus électoral, qui se caractérise par une importante apathie politique, le Congrès appelle les autorités à accorder davantage d’attention, notamment, aux allégations d’achat de voix et à l’utilisation abusive des ressources administratives. « Pour instaurer des élections véritablement démocratiques, il est indispensable d’en garantir la transparence, non seulement au sein des bureaux de vote, mais également au-delà », a conclu Luc MARTENS.
Rapport d’information sur les élections au Conseil des anciens d’Erevan