Pour assurer la jouissance effective des droits de l’homme, la stabilité démocratique et la sécurité de nos sociétés, il est crucial de contrer toutes les menaces qui pèsent sur l’État de droit. Celles-ci incluent le terrorisme et son financement, la criminalité organisée, le blanchiment de capitaux, la corruption, la cybercriminalité, la contrefaçon de médicaments, la traite d’êtres humains et le trafic d’organes humains, ainsi que le trucage de matchs, le dopage, la violence et la corruption dans le sport. Il est également important de disposer de prisons et de services de probation bien gérés, dotés d’un personnel en nombre suffisant et correctement formé, et de veiller à l’exécution effective des sanctions pénales. De même, une approche fondée sur les droits de l’homme doit être adoptée au sein des services répressifs pour lutter contre les mauvais traitements et l’impunité.
 

Le but du Conseil de l’Europe est de protéger efficacement les citoyens contre les menaces qui pèsent sur l’État de droit. Il poursuit en la matière une approche pluridisciplinaire et a mis au point des normes et des instruments juridiques essentiels dans des domaines comme la lutte contre le terrorisme et son financement, le blanchiment de capitaux, la cybercriminalité, la corruption, la contrefaçon de produits médicaux, la traite d’êtres humains et le trafic d’organes humains. L’accent est mis sur la mise en œuvre effective des normes existantes, et notamment de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, sur l’identification et la prise en compte des nouvelles menaces à un stade précoce et sur la coopération technique pour résoudre les problèmes mis en évidence par les organes compétents du Conseil de l’Europe. Le Conseil de l’Europe a également élaboré une série de traités établissant une base commune de coopération en matière pénale dans toute l’Europe voire, de plus en plus, au-delà.