La corruption représente une menace permanente pour l’essence même et les valeurs fondamentales des sociétés et des institutions. Elle porte atteinte à la justice et à l’égalité de traitement des citoyens et met en péril la bonne gouvernance et la stabilité des institutions démocratiques. La lutte contre la corruption est menée par le Groupe d’États contre la corruption (GRECO) qui prête assistance aux États membres dans ce domaine.
 

Le GRECO adopte une approche multidisciplinaire. Il contrôle le respect par les États des textes juridiques du Conseil de l’Europe en matière de lutte contre la corruption, notamment les 20 Principes directeurs pour la lutte contre la corruption, la Convention pénale sur la corruption et son protocole additionnel, la Recommandation sur les règles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes électorales et d’autres accords juridiques sur les lanceurs d’alerte, l’accès aux documents publics et le lobbying.

Les activités de suivi menées par le GRECO associent un processus dynamique d’évaluation mutuelle et de pression par les pairs, qui conduit à l’élaboration de rapports d’évaluation par pays incluant une analyse détaillée et des recommandations ciblées établies à l’issue d’une visite sur le terrain et validées par la plénière du GRECO. Des études d’impact ultérieures (« procédures de conformité »), également validées par la plénière, servent à vérifier les progrès accomplis et à encourager les États à progresser sur la voie de la conformité avec les recommandations. Une forte visibilité est maintenue dans les relations extérieures pour assurer un soutien, une coordination et des synergies supplémentaires, notamment avec l’Organisation des Nations Unies, l’OCDE, le BIDDH/OSCE, International IDEA et l’Union européenne.

De nombreuses ONG jouent un rôle dans la lutte contre la corruption. Une liste de celles qui travaillent avec le Conseil de l’Europe est disponible ici.