L’égalité et la dignité humaine font partie intégrante des droits de l’homme et constituent un élément fondamental de la démocratie. Cela dit, la violence et la discrimination à l’égard des femmes sont des phénomènes omniprésents et persistants. Il est impératif que les États membres s’engagent à lutter efficacement contre la violence à l’égard des femmes, en s’attaquant aux causes profondes des inégalités de genre et du sexisme et en réagissant au recul croissant des droits des femmes.
 

Les crises économique, sociale et sanitaire, comme on a pu le voir durant la pandémie, ont des répercussions négatives sur le droit des enfants à une protection car elles mettent les services sociaux sous pression, entraînent une hausse des violences, des abus sexuels et de l’exploitation et limitent l’accès à la justice, à l’éducation et à d’autres services. L’environnement numérique expose également les femmes et les enfants à des risques supplémentaires de violence. 

Dans ce contexte, une action commune doit être menée en se fondant sur les normes et valeurs du Conseil de l’Europe, pour que l’égalité soit protégée dans la loi et acceptée sans être remise en question dans notre vie quotidienne.