"L'impasse à la frontière entre la Pologne et le Bélarus met la vie des migrants en danger et les populations locales ainsi que leurs gouvernements locaux dans une situation difficile, avec des centaines de personnes bloquées dans des conditions misérables et dangereuses pour leur vie, » s’est alarmé Thomas Andersson (Suède, GILD), Président de la Commission des questions d’actualité du Congrès, dans une déclaration le 23 novembre 2021.
« Comme nous l'avons souligné dans plusieurs rapports adoptés par le Congrès, les décisions et les actions prises au niveau national et international concernant les réfugiés et les migrants ne prennent pas suffisamment en compte l'impact de ces situations sur les autorités locales qui, pourtant, doivent supporter le poids de la gestion de la situation au quotidien, » a-t-il ajouté en rappelant que, la plupart du temps, les maires et les conseillers municipaux, soutenus par la société civile, doivent fournir un soutien et un accès aux principaux services publics avec des moyens limités et sans stratégie coordonnée.
« Il est réconfortant de voir que dans certaines villes comme Michalowo en Pologne, les autorités locales et la population ont réagi main dans la main pour fournir des abris aux migrants, » a salué le président de la Commission en exprimant la solidarité du Congrès avec les autorités locales de la région.
"Bien que la situation soit le résultat des actions répréhensibles du Bélarus, il faut trouver une approche qui mette les êtres humains au premier plan et garantisse le respect de leur dignité et des droits de l'homme, tout en impliquant les municipalités et les régions concernées", a conclu Thomas Andersson se référant à une récente déclaration du Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Milatovic.
