
La lutte actuelle contre la pandémie de COVID-19 peut demander des mesures qui restreignent nos droits de l'homme et nos liberté fondamentales, y compris le droit à la protection des données. A ce sujet, il est important de rappeler que la Protection des données ne peut en aucun cas constituer un obstacle à sauver des vies et que les principes applicables permettent toujours de trouver un équilibre entre les intérêts en jeu.

La pandémie COVID-19 rend les individus et la société extrêmement vulnérables à tous égards, y compris dans le cyberespace. Les acteurs malveillants exploitent ces vulnérabilités. Les autorités de justice pénale doivent coopérer pleinement pour détecter, enquêter, attribuer et poursuivre les infractions connexes et traduire les criminels en justice.
Avec la Convention de Budapest, 65 États disposent d'un cadre pour une coopération efficace avec les garanties nécessaires de l'État de droit. Grâce aux programmes de renforcement des capacités, notamment les séries de webinaires récemment lancées et d’une ressource en ligne, de nombreux États devraient désormais être en mesure d'agir.