Les technologies et services numériques avancés sont aujourd'hui de plus en plus améliorés par l'auto-apprentissage et d'autres outils d'IA. Cela a créé des avantages substantiels pour la société et a ajouté plus d'efficacité, d'exactitude et de commodité à plusieurs de nos vies. Cependant, l'inquiétude du public face à l'IA augmente également. Une nouvelle étude du Conseil de l'Europe permet de mieux comprendre l'impact du développement de l'intelligence artificielle sur l'exercice des droits de l'homme et des libertés fondamentales et appelle les législateurs à examiner plus attentivement les questions de répartition des responsabilités en cas de problème.

Les experts soutiennent que si les engagements en matière de droits de l'homme doivent être pris au sérieux, les gouvernements ne peuvent permettre que les outils de l'IA soient développés et utilisés sans responsabilité. Ils doivent plutôt s'assurer que les entreprises privées qui conçoivent, développent et déploient l'IA et en tirent d'énormes profits en subissent les conséquences sur les individus et les groupes qui pourraient en découler. Pour que nos sociétés puissent bénéficier des progrès de l'IA, l'Étude préconise la mise en place de mécanismes de surveillance efficaces qui permettent d'anticiper et de prévenir les violations des droits de l’homme et de faciliter l'innovation centrée sur l'humain.

Karen Yeung on Responsibility and AI