Montréal est une ville dans la province canadienne du Québec. C'est la plus grande ville de la province, la deuxième du Canada et la 9e plus grande en Amérique du Nord. En 2011, la ville avait une population de 1.649.519 habitants.

Diversité de la population

En 2006, Montréal comptait 1 620 693 habitants. Le profil de la population est complexe. Selon un rapport statistique de 2006 (Statistique Canada), le groupe majoritaire se compose d’une population d’origine canadienne et française – 537 625 personnes d’origine canadienne (339 595 issues de parents canadiens et 198 030 de parents mixtes) et 371 200 personnes d’origine française (148 965 issues de parents français et 222 240 de parents mixtes).

La population migrante comprend 488 090 personnes, soit 31 % de la population de Montréal. Les résidents non permanents sont au nombre de 32 810, soit 2 % de la population.

Les principaux groupes de la population selon l’origine se présentent comme suit : Caraïbes : 86 490, Amérique centrale et du Sud : 57 190, Europe : 393 100, Afrique : 49 005, Asie de l’Ouest : 29 745, Asie du Nord : 53 980, Asie du Sud et du Sud-est : 105 295, Océanie : 5955. Les groupes migrants les plus importants viennent des pays suivants : Italie (49 240), Haïti (39 280), Chine (25 070), France (23 930), Algérie (21 480), Maroc (20 850), Liban (18 845), Vietnam (17 155).

Parmi les habitants âgés de plus de 15 ans, 489 965 (36 %) sont nés à l’étranger et, par conséquent, considérés comme migrants de première génération. Le nombre des migrants de deuxième génération est de 174 040 (13 %). Enfin, 679 personnes âgées de plus de 15 ans (51 %) appartiennent à la troisième génération et aux suivantes.

La mondialisation et la baisse économique affectent le tissu économique de la ville et les perspectives des migrants. Les secteurs qui emploient traditionnellement de nombreux migrants, en particulier la production, sont les premiers touchés. Les travailleurs migrants qualifiés ont du mal à faire valoir leurs qualifications. Certains groupes, notamment ceux appartenant à des minorités visibles, trouvent difficilement un emploi même si beaucoup d’entre eux bénéficient de niveaux d’éducation  équivalents ou supérieurs par rapport à la population générale. Cette tendance vaut aussi pour la deuxième et la troisième générations. Ainsi confrontée à de nouveaux défis, la ville doit donc multiplier les efforts pour favoriser l’intégration sociale et économique des migrants, mais aussi lutter contre la pauvreté et l’exclusion.

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Le service du logement d’un conseil municipal place la mixité au cœur de ses pratiques

Aujourd’hui, un peu plus d’un Montréalais sur quatre est un immigrant de première génération. Montréal est devenue, sans conteste, une ville multiethnique d’importance.

Le conseil municipal reconnaît ouvertement que tous les nouveaux arrivants contribuent à confirmer le caractère cosmopolite de la ville, et que leur apport vient enrichir la vie culturelle et économique. Mais, pour réaliser l’atout que représente cette diversité, il est important que les gens vivent dans des conditions de logement et voisinage multiethniques adéquates.

Pour ne pas perdre de vue cet objectif, en 1999, la municipalité a mis en place le projet « Habiter la mixité », fruit d’une collaboration avec la Ville de Montréal et le ministère de l’Immigration et des communautés culturelles (MICC).

Principaux objectifs :

  • Accueillir les nouveaux arrivants
  • Favoriser les échanges entre les différentes cultures
  • Leur permettre de tisser des liens avec l’entourage et les encourager à participer à la vie communautaire

Le projet est appliqué dans cinq arrondissements et se concrétise par des activités conçues pour :

  • rompre l’isolement des personnes ;
  • favoriser les rapprochements interculturels ;
  • amener les immigrants à se familiariser avec leur voisinage et leur milieu.
  • obtenir l’engagement des organisations locales

Un bon nombre des activités sont mises sur pied avec des organismes communautaires du milieu. Cette mesure offre l’avantage de permettre aux nouveaux arrivants de découvrir les ressources et les services communautaires présents dans leur voisinage. Les activités peuvent prendre diverses formes, telles que rencontres individuelles avec les familles, sorties dans la ville ou à l’extérieur, repas communautaires, ateliers ou fêtes, pour n’en citer que quelques-unes.

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mairesse

Valérie PLANTE

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«L'échange est tout»: Nadia Bastien nous explique pourquoi il est important pour une ville comme Montréal de faire partie du réseau des Cités interculturelles.