Une transition éco-interculturelle

Les "personnes" et la "société" ont gagné un rôle central dans la portée du développement durable jusqu'à ce que ce dernier devienne le fondement de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Cependant, alors qu'il existe de nombreuses lignes directrices, des connaissances scientifiques, des instruments juridiquement contraignants et des financements relativement importants pour un développement plus durable de nos sociétés, il existe encore des lacunes importantes pour aborder la transition verte d'une manière qui soit réellement inclusive.

En tenant compte des principes fondamentaux de l'approche interculturelle, les politiques et les actions en matière de développement durable devraient garantir l'égalité des droits et des chances pour tou-te-s, s'appuyer sur l'avantage de la diversité et permettre une interaction interculturelle significative, une participation active, la co-création, le co-développement et la co-évaluation.

 Alors, comment faire pour que cela se produise ?

Ce sujet est très vaste et ne peut être abordé de manière significative par un événement ponctuel conçu en termes généraux. Le programme ICC a déjà exploré les trois domaines suivants : 

  1. Inclure les personnes migrantes et la diversité dans les modèles économiques circulaires, verts et inclusifs (2021) : comment soutenir les entreprises locales diversifiées qui réalisent la transition économique vers de nouveaux modèles d'économie et en favorisant l'accès aux technologies pertinentes ? Comment peuvent-elles diversifier leur offre ? Quels avantages peuvent-elles apporter à la société ? Comment développer l'alphabétisation et les capacités dans ce domaine ? Comment faire en sorte que les mesures publiques prises dans le cadre des plans stratégiques locaux, nationaux et internationaux pour stimuler les entreprises vertes et le marché de l'emploi vert soient conçus de façon interculturelles ?
  2. De la planification urbaine verte pour des territoires inclusifs (2022) : La nécessité d'une planification et d'une régénération urbaines vertes est de plus en plus reconnue, et certaines mesures en ce sens sont déjà mises en œuvre. La transition verte n'est cependant pas automatiquement équitable, et doit être mise en œuvre avec soin et de manière réfléchie afin de garantir que ses résultats soient distribués de manière égale. Quelles politiques pour que le verdissement de nos villes devienne un facteur de réduction de la ségrégation et d'augmentation des interactions interculturelles ?
  3. Prévenir et minimiser l’embourgeoisement (2020) : les processus traditionnels de rénovation urbaine ont souvent pour conséquence que les communautés perdent leur sentiment d'identité lorsque leur environnement est radicalement modifié, ce qui a des conséquences pour les groupes minoritaires et la diversité de la communauté, et un effet négatif sur les possibilités d'interaction interculturelle. Que peuvent faire les villes interculturelles pour prévenir les effets négatifs de la gentrification ?

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