La ville interculturelle construit ses politiques et son identité sur la reconnaissance explicite que la diversité peut représenter une ressource pour le développement de la société.

La première étape est donc l’adoption (et mise en œuvre) de stratégies visant à faciliter les rencontres et les échanges interculturels positifs, et promouvoir la participation active des résidents et des communautés dans le développement de la ville, en répondant aux besoins d’une population diverse. Le modèle politique d’ « intégration interculturelle » est étayé par de très nombreuses données issues de la recherche, des instruments juridiques internationaux variés, et de l’ensemble des contributions des villes membres du programme des Cités interculturelles, qui partagent leurs exemples de bonnes pratiques sur la gestion de la diversité, la résolution des conflits éventuels, et les bénéfices de l’avantage de la diversité.

Cette section offre des exemples d'approches interculturelles tendant à faciliter l'élaboration et mise en œuvre de stratégies interculturelles.

Modèle pour la collecte de Bonnes pratiques >>


Pour vous familiariser avec les bonnes pratiques des villes en matière de gestion de la pandémie de Covid-19, veuillez consulter : Cités interculturelles : page spéciale COVID-19.

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2020
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En vertu de la loi sur l'élection des agents publics de la République de Corée, seuls les ressortissant-e-s coréen-ne-s âgé-e-s de 25 ans ou plus peuvent se présenter à une élection locale. Les personnes de nationalité étrangère ne sont pas autorisées à se porter candidates, mais elles ont le droit de voter aux élections locales trois ans après l'acquisition de la résidence permanente. Cela signifie qu'aucun membre élu-e du conseil municipal de la ville n'est né-e à l'étranger ou n'a la double nationalité. Les personnes de nationalité étrangère ont le droit de participer à des partis politiques. Cela signifie qu'elles peuvent participer activement aux activités politiques des principaux partis du pays, par exemple dans le cadre de leurs comités multiculturels, de leurs comités spéciaux pour le Koryo-saram et de leurs comités spéciaux pour les droits humains des personnes migrantes, entre autres.

Au niveau de la ville, l'ordonnance de la ville d'Ansan sur le soutien aux non-nationaux et aux familles multiculturelles prévoit le fonctionnement d'un conseil des non-nationaux. Le conseil conseille de nombreux projets de soutien et défend les intérêts des non-nationaux. Actuellement, le conseil est composé de 19 membres qui représentent la Chine, l'Ouzbékistan, les Philippines, le Vietnam, le Sri Lanka, la Thaïlande, la Mongolie, le Nigeria, le Pakistan et le Cambodge.

La ville d'Ansan gère également un groupe de surveillance des non-nationaux. Il ne s'agit pas d'un comité obligatoire pour superviser les services publics, et ses rôles sont les suivants : comprendre les développements et les tendances parmi les non-nationaux, recueillir leurs voix, enquêter sur l'administration de la ville pour les non-nationaux, et faire des recommandations pour l'amélioration. Le groupe est actuellement composé de 33 personnes représentant la Mongolie, la Chine, le Vietnam, l'Indonésie, le Sri Lanka, l'Ouzbékistan, la Russie, le Cambodge, la Thaïlande, le Japon et le Népal.

Dans l'ensemble, la participation égale des non-nationaux à l'administration de la ville est garantie. Elles/Ils ont le droit de prendre part à l'engagement des résidents dans la politique publique, notamment en faisant des suggestions politiques, en déposant des plaintes ou des pétitions. La participation des non-nationaux à la budgétisation participative des citoyen-ne-s est également garantie sur le plan institutionnel. Elles/Ils participent au comité de communication des citoyens et aux associations de résident-e-s dans chaque quartier. Enfin, les non-nationaux qui sont jugé-e-s éligibles en vertu des lois, des règlements et des ordonnances de la ville d'Ansan sont autorisé-e-s à participer aux référendums locaux et aux rappels publics.

Il est difficile d'évaluer le processus d'implication des non-nationaux dans la prise de décision, mais la ville utilise les droits et les autorités qui lui sont conférés pour contrôler le nombre de personnes impliquées et leurs activités.

Les non-nationaux n'ont pas été très actifs dans les institutions ou les lieux de travail clés, mais le syndicat des personnes immigrés récemment mis en place, qui couvre les régions de Séoul, Gyeonggi et Incheon, compte parmi ses membres des travailleurs et travailleuses non nationaux à Ansan. Le syndicat s'efforce de revendiquer la sécurité de l'emploi, la sécurité des droits humains et l'abolition du système de permis de travail.

La ville d'Ansan recommande aux comités compétents de nommer des femmes comme membres dans au moins 40 % des cas. Le conseil des résident-e-s non nationaux susmentionné est également soumis à cette recommandation, et 10 des 19 membres des comités sont des femmes, soit 53 % de l'ensemble des membres.

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