Capitale de la Grèce occidentale, Patras est également le port principal desservant les îles ioniennes et l’Italie.

Fondée au 3ème millénaire avant JC, Patras prospère pendant les périodes mycéenne et surtout romaine jusqu’au 9ème siècle après JC. A partir du 13ème siècle, elle passe successivement aux mains des Francs, des Byzantins, des Vénitiens et des Turcs.

Après sa libération des Turcs en 1821, Patras se développe rapidement grâce à ses activités portuaires et commerciales. De magnifiques monuments néoclassiques embellissent la ville dont toutes les rues aboutissent à la mer n’imposant ainsi aucune limite à sa force vivifiante. La vie artistique et spirituelle y est très intense. Avec le développement de l’industrie lourde, la population se met à augmenter. Aujourd’hui, Patras est une des villes grecques les plus représentatives, son port jouant le même rôle important qu’au cours des siècles.

Diversité de la population
Patras est une ville de Grèce. Sa population est de 222 460 habitants. Le groupe majoritaire représente 90% des habitants de la ville. La composition ethnique de la population étrangère dans l'ordre décroissant comprend: 64.91% d'Albanais; 6,53% de Bulgares; 4,52% de Roumanie; et 3,17% de Pakistanais. 65% de la population totale de la ville est né à l'étranger.
Profil et activités
Bonnes pratiques

Retour Projet européen « VILLES D’ARRIVÉE » (programme européen URBACT III

Échange d’expériences à travers le partage de bonnes pratiques sur l’intégration des migrants et conduite de plans d’action intégrés au niveau local

Le projet européen VILLES D’ARRIVÉE est consacré au partage des expériences et à l’apprentissage mutuel entre 10 villes partenaires travaillant sur les thèmes de la migration et de l’intégration.

Le projet porte sur les problématiques urbaines suivantes :

  • Forte concentration de migrants dans certaines collectivités/zones.
  • Capacité d’accueil local et infrastructures d’intégration.
  • Pression croissante sur les marchés (logement, emploi) et services (éducation, santé, sécurité) locaux.
  • Coordination au sein des différents niveaux du gouvernement et entre ces niveaux.
  • Prise en compte de l’opinion publique.
  • Finance, dans la mesure où les coûts de l’intégration ne sont pas entièrement remboursés.
  • Renforcement de la cohésion sociale et lutte contre la xénophobie.
  • Afflux massif de mineurs non accompagnés.
  • Écarts importants dans les compétences et les diplômes des migrants.
  • Discrimination à l’encontre des migrants installés et des primo-arrivants.
  • Radicalisation.

Le projet VILLES D’ARRIVÉE prévoit l’organisation de cinq ateliers transnationaux, auxquels participeront des acteurs locaux de divers secteurs opérant dans les dix villes associées au programme. Les ateliers seront l’occasion de partager des bonnes pratiques en lien avec des actions menées à l’échelle locale pour résoudre les nombreux problèmes auxquels les villes sont confrontées.

Les villes partenaires bénéficient par conséquent d’un accompagnement pour revoir leurs pratiques et élaborer des plans d’action locaux inspirés des leçons tirées des programmes d’échange transnationaux.

Un « groupe local Urbact » (ULG) a été constitué dans chacune des dix villes. Les ULG sont chargés de rédiger un plan d’action intégré (IAP) et lancent à ces fins des consultations à l’échelle locale.

Des campagnes de communication sont également menées pour sensibiliser aux thèmes du projet.

Le projet VILLES D’ARRIVÉE est financé au titre d’URBACT III, programme d’échange et d’apprentissage visant à encourager un développement urbain durable. Il est également cofinancé par les États membres.

Remarque importante : lors de la mise en œuvre du projet, certaines parties prenantes ont jugé important de mettre certains événements spéciaux à l’honneur (la Journée internationale des migrants (18 décembre), la Journée mondiale des réfugiés (20 juin), la Semaine européenne contre le racisme ou la Semaine européenne de la démocratie locale par exemple) par le biais d’activités de sensibilisation.

Une évaluation sera conduite à l’issue du projet pour en mesurer les retombées.

Les villes partenaires du projet sont les suivantes :

•          Amadora (Portugal) / ville coordinatrice

•          Dresde (Allemagne)

•          Messine (Italie)

•          Oldenbourg (Allemagne)

•          Patras (Grèce)

•          Riga (Lettonie)

•          Thessalonique (Grèce)

•          Val-de-Marne (France)

•          Vantaa (Finlande)

•          Roquetas de Mar (Espagne)

L’ULG de Patras se compose des partenaires suivants :

•          Entreprise municipale de Patras pour la planification et le développement (ADEP SA) / Entité locale de coordination

•          Municipalité de Patras

•          Administration régionale de Grèce occidentale

•          Université de Patras

•          Théâtre régional et municipal (DYPETHE) de Patras

•          Office grec pour l’emploi et la main d’œuvre (OAED)

•          Direction de l’enseignement secondaire d’Achaïe (service des projets culturels)

•          Association des communautés roumaines « LUCEAFARUL » PATRA

•          Association des Relations interculturelles

•          Association des communautés albanaises « EMIGRANTI »

•          Parc des activités éducatives de Patras

Le projet VILLES D’ARRIVÉE est associé via les actions de Patras aux réseaux des Cités interculturelles et « ALDA: association des agences de la démocratie locale », qui garantissent sa promotion à plusieurs niveaux.

Novembre 2015 - avril 2018 (projet en cours)
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maire

Kostas PELETEDIS