Pourquoi rejoindre le programme Cités interculturelles ?

Aujourd’hui, plus de 150 villes à travers l’Europe et au-delà (Australie, Japon, Mexique, Canada, Japon, Maroc, Israël, République de Corée et États-Unis) se sont approprié les principes de l’intégration interculturelle et mettent à profit les outils du programme ICC. Les villes qui participent au programme bénéficient d’un accès privilégié à ces outils ainsi que de conseils d’éminent-e-s expert-e-s internationaux-ales. Elles entretiennent aussi des échanges intensifs avec d’autres villes via des événements thématiques et des visites d’étude. Les villes participantes tirent parti de l’exposition internationale, du soutien et de la crédibilité du Conseil de l’Europe.

Le réseau international ICC, l’un des outils principaux du programme ICC, est le mieux adapté aux villes de plus de 30 000 habitant-e-s qui présentent un degré significatif de diversité (toutefois des villes plus petites peuvent également rejoindre le réseau), dont les autorités sont fermement résolues à en faire un avantage pour le développement de la ville et qui sont prêtes à investir une partie de leur capital politique, temps et ressources dans le programme.

 

Comment rejoindre le réseau ?

Les villes candidates doivent dans un premier temps exprimer officiellement leur intérêt à rejoindre le programme ICC (lettre ou courriel du-de la maire ou d'un-e autre représentant-e de haut niveau). Ensuite, la ville et le Conseil de l'Europe signent une déclaration d'intention qui rend l'adhésion officielle. Puis par la suite, la ville remplit le questionnaire de l’Index des Cités interculturelles pour obtenir l'évaluation de ses politiques par le biais d'un rapport analytique contenant les résultats et des exemples de bonnes pratiques d'autres villes. L'analyse du questionnaire et la préparation du rapport nécessitent 8 semaines à minima.

Ensuite, une visite d'expert-e-s (au moins un-e expert-e et un-e représentant-e du Conseil de l'Europe) a lieu pour rencontrer les responsables de la ville et un large éventail de parties prenantes locales afin de confirmer les résultats de l'Index Cités interculturelles et de faire un "diagnostic" approfondi des réalisations et des besoins de la ville en matière de politiques et de gouvernance interculturelles. La visite donne lieu à un rapport (profil interculturel) qui constitue la base du travail ultérieur avec la ville.

 

Que font les villes participantes ?

Après leur adhésion, les villes participantes mettent sur pied un groupe de soutien interculturel et démarrent un processus de révision de différentes politiques urbaines sous l’angle de l’interculturalité, en les remaniant et en les intégrant à une stratégie globale. Le Guide pratique sur la cité interculturelle pas à pas fournit des lignes directrices détaillées à cet effet.

Les villes sont invitées à associer largement les habitant-e-s à l’élaboration de la stratégie, à la définition des indicateurs de performance, au suivi de l’avancement et à la mise en œuvre. Pour ce faire, un guide méthodologique est mis à leur disposition et d’éminent-e-s modérateur-rice-s et conseiller-ère-s peuvent intervenir.

Pour faciliter ce processus, le Conseil de l’Europe peut dépêcher des expert-e-s et des modérateur-rice-s, qui interviennent dans le cadre des discussions d’orientation politique menées dans la ville. Le Conseil de l’Europe organise des ateliers thématiques et des visites d’étude (et apporte des fonds, notamment pour couvrir les frais de voyage et de séjour des délégué-e-s des villes participantes) afin de motiver les responsables municipaux-ales et les autres acteurs locaux, et les aider à tirer pleinement profit de l’expérience des autres villes. Des réunions de haut niveau permettent par ailleurs aux dirigeant-e-s des municipalités d’échanger leurs points de vue, ainsi que de montrer et de renforcer leur attachement au programme.

 

Quel est le coût pour les villes participantes ?

Les membres versent 5 000 € par an pour contribuer aux frais administratifs du programme. Pour les villes européennes, le reste des dépenses (analyse de l’Index, expertise, réunions internationales et visites) est pris en charge par le Conseil de l’Europe dans la limite de ses ressources disponibles. Pour les villes non européennes, les frais de visites d'expert-e-s (frais de déplacement et de séjour du-de la représentant-e du Conseil de l’Europe et de l'expert-e) et les déplacements internationaux pour les événements du réseau sont également à la charge de la ville.

 

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