La Convention de Lanzarote demande aux Parties de mettre en place ou de désigner des institutions nationales ou locales indépendantes pour la promotion et la protection des droits de l'enfant et à les doter de ressources et de responsabilités spécifiques. Ces entités sont généralement reconnues comme institutions nationales des droits de l'homme conformément aux Principes de Paris adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies ou satisfont pleinement ou partiellement aux conditions qui y sont énoncées. Plusieurs pays ont créé des entités de ce type connues sous des noms divers et impliquant des responsabilités et des fonctions différentes - médiateurs des enfants, défenseur des enfants, commissaire aux droits de l'enfant, Comité des droits de l'enfant, etc.

Les institutions nationales des droits de l'homme et les autres dispositifs nationaux ont généralement pour mission d'encourager la ratification et/ou l'adhésion aux instruments internationaux des droits de l'homme, de promouvoir et de garantir l'harmonisation de la législation, des règles et pratiques nationales avec ces instruments et de veiller à leur mise en œuvre effective. Le Comité de Lanzarote se félicite que la Convention de Lanzarote soit également concernée par cette approche. La Convention a été signée et ratifiée par les 46 Etats membres du Conseil de l'Europe - l'état actuel des ratifications est disponible ici. La Fédération de Russie a également signé et ratifié la Convention ; la Tunisie y a adhéré et est ainsi devenue le premier Etat partie non européen.

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Nouveau guide du Conseil de l’Europe sur la parentalité numérique

Pour promouvoir et soutenir concrètement les approches positives de la parentalité numérique, le Conseil de l'Europe a publié un nouvel outil d'orientation sur "La parentalité à l'ère du numérique" contenant des "approches parentales positives pour différents scénarios". Le guide promeut l'idée que les pratiques parentales positives, basées sur une communication ouverte et la confiance, devraient être étendues au monde en ligne, et fournit des conseils pratiques sur la manière de réagir, en tant que parent ou gardien, aux situations critiques rencontrées par les enfants. De même, les parents et les éducateurs sont invités à surveiller de près leurs propres comportements lorsqu'ils partagent en ligne (des images par exemple) ou utilisent régulièrement les technologies numériques tout au long de la journée.

Conformément à un précédent guide sur la parentalité numérique (2017), au Manuel de maîtrise de l'Internet (2017) et aux normes pertinentes du Conseil de l'Europe, telles que la CM/Rec(2018)7 sur les Lignes directrices pour la protection, le respect et la réalisation des droits de l'enfant dans l'environnement numérique, notre Organisation continue de préconiser une approche équilibrée, à la fois pour soutenir l'égalité des chances des enfants dans l'accès aux technologies numériques et pour les protéger des dangers.

Strasbourg 6 novembre 2020
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