La Convention de Lanzarote demande aux Parties de mettre en place ou de désigner des institutions nationales ou locales indépendantes pour la promotion et la protection des droits de l'enfant et à les doter de ressources et de responsabilités spécifiques. Ces entités sont généralement reconnues comme institutions nationales des droits de l'homme conformément aux Principes de Paris adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies ou satisfont pleinement ou partiellement aux conditions qui y sont énoncées. Plusieurs pays ont créé des entités de ce type connues sous des noms divers et impliquant des responsabilités et des fonctions différentes - médiateurs des enfants, défenseur des enfants, commissaire aux droits de l'enfant, Comité des droits de l'enfant, etc.

Les institutions nationales des droits de l'homme et les autres dispositifs nationaux ont généralement pour mission d'encourager la ratification et/ou l'adhésion aux instruments internationaux des droits de l'homme, de promouvoir et de garantir l'harmonisation de la législation, des règles et pratiques nationales avec ces instruments et de veiller à leur mise en œuvre effective. Le Comité de Lanzarote se félicite que la Convention de Lanzarote soit également concernée par cette approche. La Convention a été signée et ratifiée par les 46 Etats membres du Conseil de l'Europe - l'état actuel des ratifications est disponible ici. La Fédération de Russie a également signé et ratifié la Convention ; la Tunisie y a adhéré et est ainsi devenue le premier Etat partie non européen.

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