Retour Le GRETA publie son 8e rapport général sur ses activités

Le GRETA publie son 8e rapport général sur ses activités

Le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l’Europe (GRETA) a souligné la nécessité pour les États européens de fournir un large éventail de mesures d’assistance aux victimes de la traite.

Dans son dernier rapport annuel, publié aujourd’hui, le GRETA énonce une série d’obligations juridiques visées dans la Convention anti-traite du Conseil de l’Europe, notamment celle de fournir aux victimes un logement convenable, des soins médicaux, une assistance psychologique et matérielle, des informations sur leurs droits, une assistance juridique et une aide à la réinsertion sociale.

« Les victimes qui parviennent à échapper au contrôle des trafiquants se retrouvent généralement dans une situation de grande insécurité et de grande vulnérabilité, ce qui augmente leur risque d’être à nouveau exploitées » a déclaré le président du GRETA, Davor Derenčinović.

« Les États européens ont l’obligation juridique d’aider les victimes de la traite à reconstruire leur vie, peu importe qui elles sont, d’où elles viennent ou ce qui leur est arrivé ».

« Notre travail de suivi a permis d’identifier de nombreux exemples de bonnes pratiques, mais il reste malheureusement encore beaucoup à faire et de nombreuses victimes de ces effroyables abus ne reçoivent toujours pas l’assistance dont elles ont besoin et à laquelle elles ont droit ».

Le 8e rapport général du GRETA comporte une synthèse détaillée des activités menées par le Groupe d’experts du 1er janvier au 31 décembre 2018.

Le rapport contient une série d’exemples – pays par pays – d’évolutions positives de la législation, des politiques et des pratiques que la Convention anti-traite à contribuer à susciter ces dernières années, et identifie les domaines appelant des améliorations.

Strasbourg 28/05/2019
  • Diminuer la taille du texte
  • Augmenter la taille du texte
  • Imprimer la page