Retour Plus de 2000 résidents de villes du réseau ukrainien des Cités interculturelles ont répondu au test de citoyenneté ICC

Plus de 2000 résidents de villes du réseau ukrainien des Cités interculturelles ont répondu au test de citoyenneté ICC

En 2018, l'équipe ICC a conçu un test de citoyenneté interculturelle visant à évaluer les connaissances et le degré de sensibilisation des citoyens en matière de droits de l'homme, leurs compétences interculturelles, leur perception éventuelle de la diversité comme un avantage, ainsi que leur volonté d'agir d'une manière interculturelle. À la suite des recommandations formulées lors de la réunion internationale des coordinateurs du réseau ICC en septembre 2018, les membres du réseau ukrainien des Cités interculturelles (ICC-UA) ont manifesté un vif intérêt pour le pilotage du test de citoyenneté.

L'entreprise s'est déroulée dans un climat de travail en équipe parfaitement coordonné. En octobre 2018, toutes les villes du réseau ICC-UA, sous la direction du coordinateur national, se sont concentrées sur l'adaptation du test à leur environnement spécifique. Après quelques réunions en face à face et des consultations en ligne, il a été décidé de convenir d'un contenu commun pour le test (en introduisant des différences sur une seule des trois questions du test, à savoir sur le patrimoine culturel, qui est unique dans chaque ville) et d’effectuer un premier test en ukrainien avec quelques représentants des membres du réseau ICC-UA.

Ainsi, la version finale du test a été approuvée en novembre 2018 et mise en ligne dans les six villes membres du réseau ukrainien : Lutsk, Melitopol, Odessa, Pavlograd, Sumy et Vinnytsia. Les villes ont fait des annonces publiques officielles, présenté l'initiative sur leurs sites web officiels et pages Facebook, et partagé le lien du test sur différents médias sociaux. En outre, une version papier du test a été distribuée notamment dans des établissements d'enseignement, des centres/clubs interculturels et à des groupes/associations de minorités nationales lors de manifestations publiques ou d'initiatives telles que des forums de discussion ou d'autres réunions thématiques.

En l'espace de deux mois, plus de 2000 personnes dans toute l'Ukraine ont répondu au test de citoyenneté interculturelle. Les villes ont fait un effort particulier pour assurer non seulement une égale représentation des femmes et des hommes mais aussi toute la diversité des âges, des cultures et des religions de leurs répondants. En Ukraine, l'opinion générale au sujet du test de citoyenneté est que l'outil est bien conçu, très convivial et semble facile à utiliser, tout en incitant les répondants à réfléchir à leur situation dans leur propre ville et à répondre à des questions concernant des aspects auxquels ils ne pensent pas nécessairement dans leur vie quotidienne.

Les analyses par ville montrent qu’entre 41 % et 48 % des personnes interrogées dans les villes ukrainiennes estiment que des équipes professionnelles plurielles (en termes d'origine ethnique, de religion, de langue, de sexe et d'âge) peuvent élargir les perspectives dans tout type de discussion ; et plus de 30 % des personnes interrogées dans des villes comme Lutsk, Odessa et Vinnytsia reconnaissent que les équipes caractérisées par la diversité sont plus créatives. Seulement 16 à 17 % des personnes interrogées dans ces villes pensent que de telles équipes ne peuvent partager les mêmes valeurs.

Quel que soit le nombre de nationalités qui cohabitent dans les villes ukrainiennes, la majorité des répondants estimaient que le nombre de langues parlées dans leur ville ne dépassaient pas le chiffre de trois. Dans l’ensemble des villes, la majorité des répondants ont déclaré qu'ils ne seraient pas dérangés si leurs voisins parlaient une autre langue, avaient des croyances religieuses différentes ou étaient des réfugiés ou des Roms. Les opinions étaient partagées sur la question d'avoir un couple homosexuel comme voisin. Les répondants des grandes villes du réseau ukrainien des Cités interculturelles ont également tendance à penser qu'il y a trop de migrants dans leurs villes, alors que les résidents de plus petites villes du réseau ont une opinion contraire. Bien entendu, une analyse plus ciblée des données fournies par les villes membres du réseau ICC-UA pourrait déboucher sur des résultats encore plus intéressants et des conclusions fort utiles pour le développement futur de l'outil.

Certaines villes - comme Lutsk et Pavlograd - ont enregistré des vidéos en anglais et en ukrainien, d'autres - Melitopol, par exemple - ont collecté les données sous la forme de commentaire publiés sur les médias sociaux.

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