La violence n’est souvent associée qu’à la violence physique, sans prise en compte des autres formes de violence, non physiques. C’est une question délicate ; dans ces conditions, toute classification selon des « types » est forcément inexacte.

La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique prévoit les types de violence ci-après :

  • la violence psychologique (art. 33) ;
  • le harcèlement (art. 34) ;
  • la violence physique (art. 35) ;
  • la violence sexuelle, y compris le viol (art. 36) ;
  • les mariages forcés (art. 37) ;
  • les mutilations génitales féminines (art. 38) ;
  • l’avortement et la stérilisation forcés (art. 39) ;
  • le harcèlement sexuel (art. 40) ;
  • l’aide ou la complicité et la tentative (dans la commission des infractions établies) (art. 41) ;
  • la justification inacceptable des infractions pénales, y compris les crimes commis au nom du prétendu « honneur » (art. 42).
     

Prenant cette liste pour base dans cette publication, nous allons distinguer cinq types de violence corrélés :

Il existe deux autres catégories de violence que l’on peut trouver dans ce chapitre, la violence domestique et le harcèlement (sexuel), toutes deux pouvant être une combinaison des cinq types de violence susmentionnés. Dans la réalité, certaines de ces formes de violence, voire plusieurs, peuvent coexister, notamment dans les relations violentes. Toutes peuvent se manifester dans la sphère privée (famille et relations intimes) et dans la sphère publique (étranger.ère.s, ou encore organisations, institutions et États).