Alors que de plus en plus d’informations étaient disponibles sur les véritables circonstances entourant la violence sexuelle, il est devenu évident que la violence sexuelle, comme d’autres formes de violence, constitue un abus de pouvoir.


La violence sexuelle englobe : la pénétration vaginale, anale ou orale non consentie, à caractère sexuel, du corps d’autrui avec toute partie du corps ou avec un objet ; les autres actes à caractère sexuel non consentis sur autrui ; et le fait de contraindre autrui à se livrer à des actes à caractère sexuel non consentis avec un tiers.

Le viol conjugal et la tentative de viol constituent des violences sexuelles. Parmi les autres activités sexuelles contraintes, citons : le fait d’être contraint de regarder quelqu’un se masturber, de contraindre quelqu’un à se masturber devant autrui, de contraindre à des relations sexuelles non protégées et harceler sexuellement, les violences liées à la reproduction (comme la grossesse contrainte, l’avortement contraint et la stérilisation forcée) et les mutilations génitales féminines.

Certaines formes de violence sexuelle sont liées aux limites personnelles de la victime et sont plus typiques de la sphère privée. L’auteur.e franchit alors ces limites intentionnellement, par exemple, le viol par un compagnon de sortie, le fait de contraindre à certains types d’activités sexuelles, le retrait de l’attention sexuelle comme forme de punition, ou le fait de contraindre une autre / d’autre(s) personne(s) à regarder (et parfois à imiter) de la pornographie.

Toutes les formes de violence sexuelle se manifestent dans les sphères tant privée que publique. Mais il est à noter trois formes de violence sexuelle intervenant dans la sphère publique : le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, la violence sexuelle en tant qu’arme de guerre et forme de torture, et la violence sexuelle infligée aux personnes (perçues) LGBT+ pour les « punir » de ne pas se conformer aux rôles de genre assignés.