La Plateforme nationale chypriote de lutte contre la manipulation des compétitions sportives (Comité d’éthique et de sauvegarde dans le sport) a, conformément à la loi 180(Ι)/2017, lancé le 20 septembre 2020 une « enquête préliminaire » sur des comportements suspects détectés lors d’un match de football.

Compte tenu de la gravité de l’affaire et des données recueillies jusqu’à présent, le Réseau des Plateformes nationales (le Groupe de Copenhague), agissant sous l’égide du Conseil de l’Europe, est mobilisé pour aider la Plateforme nationale chypriote dans son devoir et soutenir l’engagement politique de Chypre contre la criminalité dans le sport.

Le Groupe de Copenhague comprend 33 pays membres; il agit avec le soutien de partenaires internationaux tels que le CIO, Europol, la FIFA, Interpol, ou l’UEFA.

La manipulation des compétitions sportives est un phénomène complexe, qui peut prendre différentes formes et est souvent difficile à prouver. Tous les sports dans tous les pays du monde sont concernés. La Convention de Macolin (CETS n°215) permet aux pouvoirs publics de lutter efficacement contre cette forme particulièrement néfaste de corruption, par le biais des Plateformes nationales, afin de protéger l’intégrité du sport et de la société dans son ensemble.

L’enquête préliminaire, qui constitue une étape normale et positive de la procédure définie par la loi chypriote, déterminera si des procédures pénales ou disciplinaires doivent être engagées ou non. Le Groupe de Copenhague restera mobilisé aux côtés de Chypre pendant le processus, conformément à une procédure qui respecte les droits de la défense et menée dans le respect de la loi.