Au cours des derniers mois, Kiribati a travaillé sur une proposition globale de législation sur la cybercriminalité qui pourrait permettre à son secteur de justice pénale de lutter efficacement contre la menace croissante que représente la cybercriminalité et sa dimension transfrontière.

Dans le but d'aligner ce projet de loi sur les normes internationales fournies par la Convention de Budapest, Kiribati a demandé un soutien technique au Conseil de l'Europe et au Département du procureur général de l’Australie, qui ont fait équipe dans le cadre du projet GLACY+, pour examiner le projet actuel et produire un ensemble de recommandations pertinentes.

Les résultats de cette étude ont été présentés et discutés avec les représentants du secteur de la justice pénale et les législateurs de Kiribati, lors d'un atelier de trois jours, organisé en ligne les 9, 10 et 16 décembre. Le rapport final de la réunion devrait maintenant guider Kiribati dans le processus de finalisation du projet de loi sur la cybercriminalité et dans la définition des prochaines étapes possibles vers l'adhésion de Kiribati à la Convention de Budapest.

L’activité s’est déroulée dans le contexte d’une présence constante et engagée du Conseil de l’Europe dans le cadre du projet GLACY+ dans la région du Pacifique et de son partenariat permanent avec le Département du procureur général de l’Australie.

Le projet GLACY+ est une initiative conjointe de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe, visant à renforcer la réponse de la justice pénale mondiale à la cybercriminalité et aux défis posés par les preuves électroniques.