En signant ce protocole, les communautés religieuses s’engagent à participer au projet « Rijeka – capitale européenne de la culture 2020 », dans le but de renforcer encore le dialogue interreligieux dans la ville de Rijeka et dans le comitat de Primorje-Gorski Kotar, à la suite de la création du Conseil interreligieux de Rijeka 2020, à l’initiative de Matija Matičić, recteur de la cathédrale Saint-Guy.
La cérémonie a eu lieu à l’hôtel de ville de Rijeka, où le protocole a été signé par Vojko Obersnel, maire de Rijeka, et Emina Višnić, directrice de la société « Rijeka 2020 d.o.o. », ainsi que par des représentants des principales communautés religieuses de la ville : Monseigneur Ivan Devčić, archevêque et évêque métropolitain, au nom de l’archidiocèse de Rijeka, l’archiprêtre-stavrofor Mićo Kostić, au nom de l’Église orthodoxe de Rijeka, l’effendi Hajrudin Mujkanović, imam principal, au nom de la communauté islamique (Majlis) de Rijeka, Ranko Špigl, au nom de la communauté juive de Rijeka (en qualité de président), et le pasteur Giorgio Grlj, au nom de l’Église baptiste de Rijeka.
Étaient également présents Matija Matičić, recteur de la cathédrale Saint-Guy, Ivan Šarar, chef du service culturel de la ville de Rijeka, et Irena Kregar Šegota, responsable du développement et des partenariats stratégiques au sein de la société « Rijeka 2020 d.o.o. ».
Conformément à la tradition de Rijeka, ville où, depuis longtemps, la diversité est valorisée et les communautés religieuses collaborent harmonieusement, et s’appuyant sur les liens de coopération et de respect mutuel entre les communautés religieuses et tous les habitants de Rijeka, indépendamment de leur religion, les représentants des principales communautés religieuses, désireux de développer ces relations, se sont associés au projet « Rijeka – capitale européenne de la culture 2020 » en signant le protocole d’accord.
Ainsi, les principales communautés religieuses de Rijeka collaboreront activement avec la ville et la société « Rijeka 2020 d.o.o » pour mettre en œuvre des activités dans les domaines suivants :
- promouvoir ensemble le projet de capitale européenne de la culture, qui doit permettre de présenter les liens culturels entre les communautés et servir de cadre à des débats sur la diversité culturelle ;
- mettre en valeur la richesse de la culture et du patrimoine des communautés religieuses de Rijeka et leur contribution à la diversité et au patrimoine culturels de l’Europe, par le biais du projet « Rijeka – capitale européenne de la culture 2020 » ;
- élaborer des propositions de politiques et de modèles sociaux visant à lutter contre les préjugés et la discrimination envers les communautés religieuses au moyen d’une approche interculturelle, et mener avec ces communautés des actions constructives destinées à renforcer la confiance et la cohésion dans la ville ;
- rassembler des connaissances théoriques et des expériences pratiques concernant des stratégies créatives de lutte contre les préjugés et la discrimination, notamment contre ceux qui visent les communautés religieuses ;
- participer activement au réseau des Cités interculturelles du Conseil de l'Europe, en favorisant le dialogue interreligieux et interculturel dans la société.
Le maire, M. Obersnel, s’est déclaré fier de cette initiative et a ajouté que la coopération entre les communautés religieuses et l’administration locale était une évidence à Rijeka. Il a précisé que, faute de pouvoir réunir les représentants de toutes les communautés religieuses de la ville, on avait dû limiter l’initiative aux communautés principales. Enfin, il a rappelé que les portes restaient ouvertes et que les personnes qui n’étaient pas présentes à la cérémonie pourraient encore s’associer ultérieurement à l’initiative en participant aux travaux du Conseil interreligieux.
Emina Višnić, directrice de la société « Rijeka 2020 d.o.o. », a rappelé que la ville de Rijeka était aussi membre du réseau des Cités interculturelles du Conseil de l'Europe. L’objectif est d’aider les villes à devenir des lieux où la diversité est la norme, ainsi qu’à prendre des mesures, en matière sociale et culturelle, mais aussi dans le domaine de l’éducation, de l’emploi et du logement, et à créer des espaces publics, de manière à ce que des personnes qui n’ont pas la même religion ni la même culture puissent se rencontrer, échanger leurs points de vue et interagir de façon constructive et créative.
