D’ici à 2030, veiller à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes, hommes et femmes, sachent lire, écrire et compter.

Le Conseil de l’Europe, dans sa contribution à faire en sorte que tous les jeunes et une proportion importante d'adultes sachent lire, écrire et compter, travaille en particulier sur des programmes linguistiques destinés aux migrants et à d’autres groupes de vulnérables. Il encourage, par exemple, ses Etats membres à reconnaitre leurs responsabilités spécifiques de formation linguistique pour les migrants adultes, celle-ci ayant depuis longtemps été considérée comme relevant de la seule responsabilité des migrants eux-mêmes. Ce soutien linguistique doit comporter des objectifs comme celui de garantir un niveau de compétence en communication orale, élément fondamental d’une vie sociale, notamment sur le lieu de travail. Cependant, il doit aussi chercher à générer chez les migrants un sentiment d’appartenance à leur nouvel environnement social, en plus de leurs loyautés existantes, tout en gardant à l’esprit que ce sentiment d’appartenance dépend aussi des propres projets des migrants (par exemple, installation permanente ou temporaire).