Retour Veiller à ce que la reconnaissance faciale n’affecte pas les droits fondamentaux

Veiller à ce que la reconnaissance faciale n’affecte pas les droits fondamentaux

La reconnaissance faciale est une technologie de traitement automatique d’images numériques contenant les visages de personnes afin de les identifier ou de les authentifier au moyen de modèles de visages. Les usages qui en sont faits sont variés et nombreux, certains pouvant porter de graves atteintes aux droits des personnes concernées. Par exemple, l’intégration de technologies de reconnaissance faciale dans les systèmes de surveillance existants fait courir des risques sérieux aux droits au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel, ainsi qu’à d’autres droits fondamentaux puisque leur utilisation n’impose pas toujours que les personnes dont les données biométriques sont ainsi traitées en soient informées ou y coopèrent. C’est le cas notamment de la possibilité d’accéder à des images numériques de personnes sur internet.

Le 28 janvier, le Comité de la Convention 108 a adopté des Lignes directrices sur la reconnaissance faciale pour fournir un ensemble de mesures de référence que les gouvernements, les développeurs en reconnaissance faciale, les fabricants, les prestataires de services et entités utilisatrices devraient appliquer pour garantir que cette technologie ne nuise à la dignité humaine, aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales de toute personne, notamment le droit à la protection des données à caractère personnel.

Strasbourg 28 janvier 2021
  • Diminuer la taille du texte
  • Augmenter la taille du texte
  • Imprimer la page