Les preuves électroniques dans les cas d'infractions contre et au moyen des technologies de l'information sont généralement difficiles à collecter et à traiter en raison de la volatilité des données. Il est donc essentiel que, dans le cadre des enquêtes et des poursuites relatives à la cybercriminalité, les Parties à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité soient prêtes à recourir à divers outils de coopération internationale disponibles en vertu de la Convention, de manière efficace et rapide. Une coopération internationale rapide favorise la préservation et la production de preuves électroniques admissibles et fiables qui peuvent être utilisées dans les procédures d'instruction et de jugement dans les affaires pénales.

 

Avec la formation sur la coopération internationale pour les autorités azerbaïdjanaises du 22 au 24 février 2021, le projet CyberEast a complété la série de formations similaires dans la région du Partenariat oriental, qui a débuté en janvier 2021. Ces trois jours de formation ont réuni des enquêteurs, des procureurs et des juges, et ont abordé les outils et les canaux de coopération internationale prévus par la Convention de Budapest sur la cybercriminalité et son futur deuxième protocole additionnel. La formation a également mis l'accent sur l'utilisation de modèles de coopération standard approuvés par le Comité de la Convention sur la cybercriminalité (T-CY) pour améliorer le processus de coopération.

 

Ces séries seront suivies de sessions consacrées à des cours d'introduction et de perfectionnement sur la cybercriminalité et les preuves électroniques.