Les 3 et 4 novembre, le Bureau du programme de lutte contre la cybercriminalité du Conseil de l'Europe et EUROJUST ont organisé conjointement un atelier international sur les enquêtes pénales relatives aux attaques par ransomware. EUROPOL a souligné que seulement 1 % de ces attaques sont signalées et que cette infraction reste l'une des cybermenaces les plus graves. L'événement visait donc à réunir des experts du monde entier pour partager des informations sur les tendances et les techniques des attaques par ransomware, échanger des expériences et les outils disponibles pour enquêter et poursuivre ce type de crime et s'engager dans une coopération internationale.
Des représentants d'Europe, d'Amérique du Sud, d'Afrique et du Moyen-Orient ont présenté des cas d'attaques par ransomware qu'ils ont constatés et ont offert un aperçu des défis et des solutions pour enquêter et poursuivre les attaquants et aider les victimes.
EUROPOL et EUROJUST ont décrit les évolutions récentes des attaques par ransomware et ont fourni des informations sur les outils et les partenariats public-privé qui peuvent soutenir les enquêtes et faciliter l'échange de données.
Le Conseil de l'Europe a présenté la manière dont les dispositions de la Convention de Budapest et de son nouveau deuxième protocole additionnel peuvent être appliquées aux attaques par ransomware. Des activités de renforcement des capacités peuvent être mises en œuvre pour soutenir l'action de la justice pénale sur les ransomwares et un nouveau "Guide pour la conduite d'enquêtes pénales sur les ransomwares" a été élaboré.
La discussion a confirmé que les attaques par ransomware peuvent avoir de graves répercussions sur les sociétés, les économies et la stabilité générale. Il est donc crucial de soutenir la coopération internationale et d'appuyer les efforts de renforcement des capacités dans le monde entier.
Deuxième Protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité
