Retour Réunion d'experts sur les droits des femmes en marge du 50ème Conseil des droits de l'homme sous la présidence du GREVIO

Réunion d'experts sur les droits des femmes en marge du 50ème Conseil des droits de l'homme sous la présidence du GREVIO

A l'occasion de la 50ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, la Plateforme des Mécanismes d'Experts Indépendants sur la Discrimination et la Violence à l’égard des Femmes (Plateforme EDVAW) a tenu sa 13ème réunion à Genève, discutant d'une série de questions d'intérêt commun. Dans la continuité de ses discussions sur la question d'actualité de la violence à l'égard des femmes en ligne et facilitée par la technologie, la plateforme a publié une déclaration (en anglais uniquement)proposant une action conjointe supplémentaire à cet égard.

En complément d'autres discussions thématiques, les membres de la Plateforme se sont engagés avec des entités analogues travaillant sur les droits des femmes et les questions d'égalité des sexes dans un contexte plus global, en particulier avec un représentant de la Commission intergouvernementale des droits de l'homme de l'ANASE.

Des discussions bilatérales ont également eu lieu notamment avec Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme (HCNUDH), et avec Gillian Triggs, Haut-Commissaire Assistante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCNUR) en charge de la protection, au cours desquelles la Plateforme EDVAW a présenté ses travaux récents et échangé des points de vue sur les normes internationales et régionales actuelles visant à éliminer la violence à l’égard des femmes et la discrimination dans le monde, y compris dans la sphère numérique. « Protéger les femmes et les filles de la violence et de la discrimination à l'ère numérique implique de réunir un large éventail d'acteurs et de relier les points entre les secteurs », comme l'a déclaré Iris Luarasi, présidente du GREVIO qui assure actuellement la Présidence de la Plateforme EDVAW, lors de sa 13ème réunion à Genève. « Il est grand temps de relier les domaines de la cyberviolence et de la protection contre la violence à l'égard des femmes et de veiller à ce que la cyberviolence à l'égard des femmes soit davantage reconnue comme une violence fondée sur le genre. »

Cette première rencontre en personne des membres de la Plateforme réunissant trois organes régionaux de surveillance des traités ainsi que trois mandats de l'ONU depuis 2018 a été rendue possible grâce à une contribution volontaire du gouvernement du Japon.

 

Strasbourg 20/06/2022
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