La belle ville de Schaan, située au Liechtenstein, a servi de lieu de rencontre pour à la deuxième réunion des organes de coordination, tels que créés en vertu de la Convention d'Istanbul, qui a rassemblé des participants de quasiment tous les Etats parties à la Convention, chargés de l'élaboration des politiques en matière de violence à l'égard des femmes. L'ambassadeur Martin Frick, directeur du bureau des affaires étrangères du Liechtenstein, représentant la Présidence du Conseil de l'Europe, a chaleureusement accueilli les participants, marquant ainsi le début de cette réunion.

Au cours de cette réunion, a été abordé l'importance des organes nationaux de coordination responsables des politiques de lutte contre la violence à l'égard des femmes, en mettant l’accent sur le rôle essentiel qu'ils occupent dans l'élaboration de réponses efficaces. Des conseils ont été donnés sur la manière de mettre en place de tels organes, comme l'exige l'article 10 de la Convention d'Istanbul, sur la base d'informations tirées d'une publication du Conseil de l'Europe.

Les discussions ont également porté sur la coordination des efforts quant à la collecte de données, en s’appuyant sur des exemples prometteurs des observatoires nationaux, y compris des idées de l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE).

L'introduction d'une perspective sensible à la dimension de genre et intersectionnelle dans l'élaboration des politiques a été soulignée. En effet, l'accent a été mis sur la mise en œuvre de mesures non discriminatoires sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, comme indiqué à l'article 4, paragraphe 3, de la convention d'Istanbul.

Les retours d’expérience des parties à la Convention d'Istanbul ont été partagés, ce qui a permis d’avoir diverses perspectives d’une grande richesse à propos des stratégies qui ont porté leurs fruits et les défis rencontrés dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes au niveau national.

La réunion s'est achevée par une session de synthèse qui a permis de réfléchir aux sujets abordés durant cette réunion, et à la nécessité de continuer à échanger et à coopérer ainsi que l’importance d’une action collective pour prévenir et combattre la violence à l'égard des femmes - un message d’autant important à l'approche du 10e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Convention d'Istanbul !