L'accumulation de problèmes non résolus en matière de diversité et des migrations au cours des dernières années ont conduit à un niveau élevé de violations des droits de l'homme dans les pays européens.

Pour s’occuper de cette situation et d’atténuer ses effets négatifs, la Conférence des OING du Conseil de l'Europe a élaboré un guide pratique pour mener des dialogues là où ils sont le plus nécessaire. L'objectif est de fournir un outil facile à usage pour conduire des dialogues. Son approche n'est pas sur la «culture haut de gamme», mais son impacte vise plutôt à une meilleure cohésion sociale et la gestion des questions de diversité basée sur les droits de l'homme.

Dialogue Toolkit


Quel contenu?

L'outil de dialogue est long d'environ 30 pages de texte. Chacun de ses éléments dispositifs termine par un ensemble de points d'action à utiliser dans la situation où et quand un dialogue est mis en route. Il est également équipé d'une bonne collection de références et de liens pour approfondir les sujets évoqués.

 


Comment est-il destiné à être utilisé?

L'outil de dialogue soutient la conception du dialogue en fonction d'une situation choisie.

Il donne conseil en matière de facilitation du dialogue et de l'évaluation.

La Conférence des OING propose des partenariats de coopération pour mettre en oeuvre ces dialogues, et elle organise la formation d'animateurs.

 


Qui devrait l'utiliser?

Les utilisateurs de l'outil de dialogue sont tous ceux qui se préoccupent de questions de cohésion sociale, de droits de l’homme, de gouvernance, de diversité, et qui veulent aller au‐delà des recommandations de politiques pour élaborer et mettre en œuvre des solutions fondées sur l'approche multipartite.

 


Comment l'outil de dialogue a été élaboré?

L'outil de dialogue est le résultat d'expériences, d‘observations sur le terrain et de débat, un condensé de leçons ainsi apprises. La Conférence des OING a entrepris cette tâche dans le cadre des préparatifs au Forum des ONG du Conseil de l'Europe de Mars 2011 à Istanbul. Un groupe a été désigné pour faire avancer le projet. Des rapports d’ateliers ainsi que des questionnaires ont été utilisés et, à la fin, le texte a été soumis à l’examen d’un spécialiste du Conseil de l'Europe ainsi que d’experts universitaires. Le lancement de l'outil de dialogue a été atteint grâce à des fonds externes et de volontaires qui sont venus à bord de cette initiative.