Le 23 septembre, la Banque mondiale et la Commission européenne ont coorganisé un atelier au sujet de l'inclusion des personnes LGBTI dans les Balkans occidentaux. L'événement, qui s'est déroulé à la Commission européenne, avait pour objectif d'évaluer l’état des lieux des personnes LGBTI dans la région et de présenter des analyses par pays.

Lors de son discours accueil, Eleni Tsetsekou, responsable de l’unité OSIG du Conseil de l’Europe, a souligné la nécessité de poursuivre la collaboration entre les organisations gouvernementales internationales afin de d’adresser les problèmes juridiques ainsi les vides politiques qui subsistent du fait de lois ou de politiques nationaux qui ne favorisent pas l’égalité.

Cette position a été renforcée par Clifton Cortez, Conseiller mondial pour l'Orientation Sexuelle et Identité de Genre (OSIG) à la Banque mondiale, qui a déclaré :

«Des partenariats tels que ceux entre le Conseil de l'Europe, la Banque mondiale et la Commission européenne peuvent remédier aux lacunes en matière de données LGBTI dans les Balkans occidentaux et dans d'autres régions.»

Lors de la présentation de la publication de la Banque mondiale sur l'exclusion dans les Balkans occidentaux, «La vie en marge: Résultats de l'enquête sur les expériences des personnes LGBTI en Europe du Sud-Est», Dominik Koehler, de la Banque mondiale, a déclaré:

«Une personne LGBT sur deux du sud-est de l'Europe a été victime de la discrimination.»

L’évènement a été suivi par une présentation des normes du Conseil de l'Europe en matière d'égalité et ses politiques OSIG, ainsi que de discussions entre pays (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo *, Monténégro, Macédoine du Nord et Serbie). Au cours de ces discussions, la reconnaissance juridique du genre a émergé comme l’un des points forts communs dans divers discours gouvernementaux, tels que ceux du Monténégro, de la Macédoine du Nord et de la Serbie.