Le Fonds Européen pour la Jeunesse rend visite à des projets qu’il soutient menés par des organisations de jeunesse non gouvernementales.

Grâce aux visites, le Fonds compte augmenter sa visibilité et celle du Conseil de l'Europe; donner un retour d’information au Comité de Programmation (plus d’informations sur le Comité); établir des contacts avec les ONG de jeunesse; apprendre à connaître les ONG et le travail qu’elles font.

Les projets visités sont organisés par des organisations non gouvernementales de jeunesse (ONG) qui sont enregistrées auprès du Fonds Européen pour la Jeunesse et qui ont reçu une subvention (plus d’informations sur le processus de demande).

Les projets visités par le Fonds Européen pour la Jeunesse

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Interview sur le Mouvement contre le discours de haine

Je m’appelle Fred Williams, j’ai 21 ans. Je suis étudiant et j’ai composé de la musique pour le Mouvement contre le Discours de Haine. J’ai notamment écris la musique pour un rassemblement éclair (flashmob) qui a eu lieu à Letterkenny (Irlande).

Comment as-tu entendu parler de cette activité ?

J’ai été informé par mon cousin Kelvin, qui est déjà l’un des Ambassadeurs des Jeunes dans cette activité. Il ne cessait de me dire qu’il fallait que j’y participe. J’étais déjà très intéressé parce je voulais essayer de faire bouger les choses dans nos quartiers. Il a continué à insister pour que j’agisse. Voilà, j’ai fait mon premier pas.

Est-ce la première fois que tu participes à une telle activité ?

J’ai déjà fait différentes choses dans ma ville à Letterkenny, j’ai participé à d’autres stages de formation mais c’est la première fois que je m’engage dans le Mouvement contre le Discours de Haine.

Qu’est-ce que tu attends de cette activité ?

J’aimerais qu’on m’apprenne à aborder ces questions aussi délicates et sensibles, comment les affronter correctement et savoir comment répliquer d’une manière adéquate sans dénigrer et sans me détester moi-même.

Pourquoi te sens-tu concerné par le discours de haine ?

Je me sens concerné par le discours de haine car c’est un phénomène que je constate quotidiennement autour de moi. En raison de mes origines africaines et de la couleur de ma peau, j’en ai déjà subi les conséquences. Je reçois constamment des commentaires ici et là et je ressens qu’il ne faut pas rester les bras croisés. Il faut agir, et notamment en éduquant les gens car la plupart ne savent pas. C’est plus de l’ignorance. Alors oui, il s’agit d’éduquer de plus en plus de gens.

Après ce stage, qu’est-ce que tu voudrais faire avec les connaissances que tu auras acquises ? As-tu un projet spécifique en tête ?

Oui, c’est justement le cas. Après cette session de formation, j’ai plusieurs idées derrière la tête, comme par exemple créer un havre de paix, un endroit où les gens pourraient se réunir pour poser des questions à d’autres gens qui représenteraient différentes minorités, une sorte de forum où n’importe qui pourrait venir et poser des questions, comme un point de référence où on ne serait pas jugé, c’est essentiel, simplement venir pour obtenir plus d’information et acquérir plus de connaissance pour savoir comment ne pas discriminer.

Est-ce que le programme de cette activité est à la hauteur de tes attentes ? Est-ce que tu apprends des choses nouvelles ?

Oui, tout à fait. J’ai même le sentiment que l’activité dépasse mes attentes. J’avais l’impression que je savais déjà plein de choses mais j’y ai appris bien plus que ce que je ne pensais.

Si tu avais un message à adresser au FEJ, qu’est-ce que tu souhaiterais dire ?

Je dirais: continuez ! Il faut devenir le changement qu’on voudrait constater dans ce monde. Nous avons besoin d’eux. Tout seul, on ne pourra pas le faire. On a besoin de ce genre d’encouragements, de ce financement. Et ce ne sera pas de l’argent gâché car nous les rendront fiers de nous comme eux, ils ont su nous rendre fiers.

Strasbourg 31 mai 2017
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