Table ronde "La lutte contre la discrimination raciale et l’intolérance en Finlande"
Organisateurs : L’ECRI en coopération avec le Médiateur finlandais pour la non-discrimination
Objectifs : Donner aux participants l’opportunité d’examiner les suites aux recommandations contenues dans le rapport de monitoring de l’ECRI sur la Finlande publié en 2013.
La table ronde a comporté quatre sessions :
- les principales conclusions du rapport de l’ECRI
- la législation en matière de non-discrimination et le Médiateur pour la non-discrimination;
- discrimination dans l'accès à l'emploi: problèmes et perspectives;
- lutte contre le racisme et l'intolérance dans le discours politique.
La réunion a débuté par les déclarations liminaires de Rainer Hiltunen du Bureau du Médiateur pour la non-discrimination, et de Miroslaw Wyrzykowsky, Vice-Président de l'ECRI. Reetta Toivanen, membre de l'ECRI au titre de la Finlande et le membre suppléant, Mme Anna Rastas, ont contribué également au séminaire. Ronald Craig du Bureau du Médiateur norvégien pour l'égalité et l’anti-discrimination, Kristina Stenman du Ministère de l'emploi et de l'économie, Krista Oinonen du Ministère des affaires étrangères, et Matti Välimäki du Centre d'études parlementaires de l'Université de Turku, comptaient parmi les intervenants.
Outre les autorités nationales, la table ronde a réuni des ONG et des membres des groupes vulnérables, ainsi que des groupes minoritaires. Cet événement visait à contribuer positivement au débat national sur la lutte contre la discrimination raciale et l'intolérance dans le pays, ainsi qu’à sensibiliser le grand public sur ces questions.
Dans son quatrième rapport sur la Finlande du 9 juillet 2013, l'ECRI a noté un certain nombre de progrès, mais s'est dite préoccupée par d'autres questions : par exemple, la discrimination envers les immigrants dans divers domaines, notamment l'emploi, et le risque de profilage racial des minorités visibles par la police. En ce qui concerne le discours politique, l'ECRI a recommandé aux autorités de prendre des mesures pour s’assurer que les politiciens agissent de manière responsable lorsqu'il s’agit de questions relatives aux groupes vulnérables tels que les migrants.
