"Cinq ans après les attentats d’Oslo et le massacre d’Utøya du 22 juillet 2011, au cours desquels 77 personnes ont trouvé la mort, la violence motivée par la haine demeure un défi pour les sociétés et les gouvernements européens aujourd’hui", a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland, appelant à une réponse ferme contre les crimes de haine.
« La Norvège, l’Europe et le monde ont été choqués par ce qui s’est passé à Utøya et à Oslo il y a cinq ans. Il s’agissait d’une attaque contre les droits de l’homme et les grandes valeurs sur lesquelles l’Europe s’est construite », a-t-il poursuivi.
« Malheureusement, comme l’ont montré les récents événements tragiques en France, en Allemagne, en Belgique et ailleurs en Europe, la violence motivée par la haine – les crimes de haine en général – demeure un très sérieux défi pour les sociétés et les gouvernements à l’heure actuelle ».
« Nous devons y répondre avec fermeté. Les crimes de haine ne sauraient être tolérés. Le Conseil de l’Europe est aujourd’hui plus déterminé que jamais à agir et à protéger les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit en Europe ».
Thorbjørn Jagland a appelé à se joindre à l’initiative du Mouvement contre le discours de haine du Conseil de l’Europe et à la journée d’action européenne en commémoration des victimes des crimes de haine pour témoigner de la solidarité envers ces victimes et prendre position pour défendre les droits de l’homme.
« Les jeunes du Mouvement contre le discours de haine nous montrent qu’à travers le dialogue, l’éducation, la bonne volonté et un dur labeur, le cercle vicieux de la haine et de la peur peut être brisé », a-t-il déclaré.