L’éducation non formelle et le travail de jeunesse n’ont pas la reconnaissance sociale et politique qu’ils méritent. En particulier, les travailleurs de jeunesse sont trop souvent considérés comme des professionnels « faiblement qualifiés », et les compétences acquises via l’éducation non formelle ne sont pas reconnues.


L’éducation non formelle, le travail de jeunesse et les organisations de jeunesse devraient être reconnus pour leur rôle dans la promotion d’une citoyenneté active et la prévention de la violence, de la discrimination et de l’exclusion sociale.

Les autorités éducatives et autres devraient reconnaître et apprécier le travail de jeunesse comme un important facteur de cohésion locale, par exemple en consultant les travailleurs de jeunesse sur l’élaboration et la mise en œuvre des politiques touchant les jeunes des quartiers défavorisés et en proposant aux organisations de jeunesse des procédures de financement claires et simples. Les politiques nationales et locales devraient soutenir les organisations et les travailleurs de jeunesse et leur offrir des conditions pérennes (financement et aide matérielle) leur permettant d’assurer une éducation non formelle et des programmes pédagogiques dans les quartiers défavorisés.

Il est tout aussi important d’améliorer les conditions de vie des travailleurs de jeunesse et de promouvoir l’intérêt du travail de jeunesse, ainsi que de prévoir pour les travailleurs de jeunesse des possibilités de formation continue et des échanges de connaissances entre eux et avec d’autres professionnels intervenant auprès de jeunes.

Plus d’informations sur le soutien à l’éducation non formelle et au travail de jeunesse (À prendre au sérieux, chapitre 6)