Le 26 avril 2006, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe a décidé d'établir la journée de la protection des données, célébrée chaque année le 28 janvier.

Pourquoi le 28 janvier ? Cette date correspond à la date anniversaire de l'ouverture à la signature de la Convention 108 du Conseil de l'Europe pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel, qui est depuis plus de 30 ans la pierre angulaire de la protection des données en Europe et au-delà.

La journée de la protection des données est désormais célébrée mondialement et est appelée "Privacy Day" en dehors de l'Europe.

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A la veille de la « Journée de la protection des données », le Conseil de l'Europe organise le 27 janvier, une consultation avec des représentants du secteur privé et de la société civile pour examiner ses toutes dernières propositions pour moderniser la Convention sur la protection des données.

« Le respect de la vie privée n'a probablement jamais été aussi fragile qu'il l'est aujourd'hui : d'énormes quantités de données personnelles sont traitées et traversent quasi instantanément les frontières. Le défi est mondial, la réponse doit l'être pareillement. En matière de protection des données, notre convention est le seul et unique traité contraignant de portée véritablement internationale. Notre but est de rassembler une communauté de nations appliquant les mêmes principes et pratiques en matière de protection des données », a déclaré le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe Thorbjørn Jagland.

« Nous avons besoin de plus de transparence pour garantir que les usagers soient informés de ce qui est fait de leurs données et qu’ils puissent effectivement consentir - ou non - à ce qu'elles soient traitées. Il faut que les instances publiques et privées soient responsables des données personnelles qu'elles traitent. Le cadre juridique que nous mettons en place doit être solide mais souple et adaptable, de manière à ne pas entraver l'innovation. Il nous faut trouver un juste équilibre entre le principe du libre flux des données et la nécessité de protéger les personnes », a-t-il ajouté.

Strasbourg 28/01/2012
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