Retour La COP198 publie un rapport de suivi sur les articles 11, 14 et 25 de la Convention de Varsovie

La COP198 publie un rapport de suivi sur les articles 11, 14 et 25 de la Convention de Varsovie

La COP198 publie un rapport de suivi sur les articles 11, 14 et 25 de la Convention de Varsovie

Dans un rapport publié aujourd'hui, la Conférence des Parties à la STCE 198 a constaté les progrès accomplis par l'Azerbaïdjan et Saint-Marin dans la mise en œuvre de l'article 25 ("biens confisqués") de la Convention de Varsovie. Le rapport a également conclu que d'autres Etats Parties, sélectionnés pour la procédure de suivi, non pas encore introduit de mesures législatives ou autres pour se conformer aux exigences de cet article. En ce qui concerne l'article 11 ("récidive internationale"), le rapport a constaté que les États parties sélectionnés avaient réalisé des progrès limités et les a invités à prendre des mesures urgentes pour intégrer les dispositions de cet article dans leur législation nationale. Enfin, le rapport reconnaît certaines mesures positives prises par l'État partie sélectionné pour la procédure de suivi de l'article 14 ("report de la transaction suspecte"), mais conclut néanmoins que l'État partie doit encore accomplir des progrès pour transposer pleinement les exigences de cet article au niveau national.

Compte tenu des résultats de ce volet de la procédure de suivi, la Conférence des Parties a décidé d'appliquer l'article 19bis (25) du Règlement intérieur à l'égard des Parties qui n'ont pas appliqué les articles susmentionnés de manière satisfaisante. Ces États parties ont également été invités à présenter un rapport en 2024.

 

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21/12/2023
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En un clin d'oeil

La Convention du Conseil de l'Europe relative au blanchiment, au dépistage, à la saisie et à la confiscation des produits du crime et au financement du terrorisme (STCE n° 198, Convention sur le recouvrement des avoirs criminels), entrée en vigueur le 1er mai 2008, est le premier traité international complet couvrant à la fois la prévention et le contrôle du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme. Il s'agit d'une convention clé du Conseil de l'Europe, qui renforce les normes mondiales actuelles en fixant, entre autres, des exigences spécifiques concernant les régimes de prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, les mesures de gel, de saisie et de confiscation, la gestion des biens gelés et saisis, le partage des avoirs entre les parties, les cellules de renseignement financier, la coopération internationale et d'autres aspects. La Convention tient compte du fait qu'un accès rapide aux informations financières sur les avoirs détenus par les organisations criminelles, y compris les groupes terroristes, est la clé du succès des mesures préventives et répressives et, en définitif, le meilleur moyen d'y mettre un terme.

La Convention prévoit un mécanisme pour assurer la nécessaire mise en œuvre de ses dispositions par les Parties, par le biais d'une Conférence des Parties. Sa procédure de suivi complète les travaux des autorités compétentes qui surveillent la mise en œuvre des normes du Groupe d'action financière (GAFI), à savoir le Comité d'experts du Conseil de l'Europe sur l'évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (MONEYVAL) et le GAFI. Les travaux de la Conférence des Parties sont au cœur de la lutte contre la criminalité organisée et contribuent à l'action du Conseil de l'Europe contre la corruption, la traite des êtres humains, la cybercriminalité et la criminalité économique en général.