Le cadre institutionnel dans lequel s’inscrit le programme transversal sur la transmission de la mémoire de l’Holocauste et la prévention des crimes contre l’humanité est la Convention culturelle européenne de 1954 et la Recommandation 2001 (15) relative à l’enseignement de l’histoire en Europe au XXIe siècle.

"Il conviendrait, tout en mettant en évidence les résultats positifs qui ont marqué le XXe siècle, tels que l’utilisation pacifique des sciences en vue d’un meilleur art de vivre et le développement de la démocratie et des droits de l’Homme, de prendre toutes les mesures éducatives permettant de prévenir la répétition ou la négation des événements dévastateurs ayant marqué ce siècle, à savoir l’Holocauste, les génocides et autres crimes contre l’humanité, les épurations ethniques, les violations massives des droits de l’homme et des valeurs fondamentales auxquelles le Conseil de l’Europe est particulièrement attaché".

Il s’agit donc :

  • d’aider les élèves à prendre connaissance et conscience des faits – et de leurs causes – qui ont marqué, de la façon la plus sombre, l’histoire de l’Europe ;
  • d’assurer la mise en œuvre, le suivi et le monitoring de la Déclaration des ministres de l’Education de consacrer, dans les écoles, une "Journée dédiée la mémoire de l’Holocauste et à la prévention des crimes contre l’humanité", choisie selon l’histoire de chaque Etat membre ;
  • de poursuivre des activités dans le domaine de l’enseignement de l’histoire afin de renforcer des relations de confiance et de tolérance au sein et entre les Etats, et de faire face aux défis du XXIe siècle.
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