L’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) est l’un des deux organes statutaires du Conseil de l’Europe. Composée de 324 parlementaires issus des parlements nationaux des 46 États membres du Conseil de l’Europe, elle se réunit généralement quatre fois par an dans le cadre d’une session plénière d’une semaine à  Strasbourg.

L’Assemblée parlementaire a établi neuf commissions générales chargées, chacune dans son domaine de compétence, de préparer des rapports et de suivre la situation des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit dans les États membres.

La commission sur l'égalité et la non-discrimination, partenaire clé de la campagne, examine un large éventail de questions relatives à l’antitsiganisme, à l’homophobie, à la biphobie et à la transphobie, à la discrimination raciale et à l’égalité entre les femmes et les hommes, etc., autant de questions qui sont également couvertes par la campagne. La rapporteure générale de l’APCE sur la lutte contre le racisme et l’intolérance, Mme Gabriela Heinrich, est aussi la coordinatrice de l'Alliance parlementaire contre la haine.

La commission de la culture, de la science, de l'éducation et des médias a noué des liens de collaboration étroits avec le secteur jeunesse du Conseil de l’Europe et soutient les initiatives en matière d’éducation aux droits de l’homme et aux médias, notamment par le biais de sa sous-commission de l'éducation, de la jeunesse et du sport.

La commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées a participé aux travaux du secteur jeunesse auprès des jeunes réfugiés et son action en faveur des droits des migrants et de leur intégration sous-tend les activités de la campagne contre le discours de haine visant les réfugiés et les demandeurs d’asile.

Les membres de l’Assemblée parlementaire ont créé l'Alliance parlementaire contre la haine en 2015 et soutiennent la campagne du Mouvement contre le discours de haine depuis son lancement en 2013. L’Assemblée s’est également prononcée en faveur de la déclaration du 22 juillet comme Journée européenne des victimes des crimes de haine.

L’Assemblée a tenu sa première session à  Strasbourg le 10 août 1949 ; elle est considérée comme la toute première assemblée parlementaire pluraliste internationale de l’histoire, composée de parlementaires élus démocratiquement et instituée par un traité intergouvernemental.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site de l’Assemblée, son compte Twitter et le compte Twitter de la Commission sur l’égalité et la non-discrimination.

L’Alliance parlementaire contre la haine

L’Alliance parlementaire contre la haine est composée de membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui s’engagent à prendre des positions publiques, fermes et proactives contre le racisme, la haine et l’intolérance, quels qu’en soient les motifs.

Cette alliance a été créée par la commission sur l’égalité et la non-discrimination dans le cadre du suivi de la Résolution 1967 (2014) de l’Assemblée sur une stratégie pour la prévention du racisme et de l’intolérance en Europe. Ses travaux sont coordonnés par le Rapporteur général sur la lutte contre le racisme et l'intolérance.

Outre une réunion régionale, elle organise chaque année deux réunions nationales organisées alternativement par les parlements nationaux d’États membres. Ses membres peuvent être invités à participer aux manifestations organisées au niveau national dans le cadre de la campagne. La liste des membres de l’Alliance parlementaire contre la haine est disponible en ligne. Les membres peuvent être contactés directement, via le secrétariat de l’Alliance parlementaire contre la haine ou le secrétariat de la campagne.

La Charte des engagements des membres de l’Alliance parlementaire contre la haine est consultable en ligne. Pour de plus amples informations, merci de consulter le site internet de l’Alliance parlementaire contre la haine.

Les parlementaires doivent montrer l’exemple dans la lutte contre le racisme et le discours de haine. Nous devons réagir, légiférer et soutenir la société civile dans la lutte contre le discours de haine, l’aide aux victimes et les activités de sensibilisation. L’histoire a montré que la haine pouvait mener rapidement à la violence  .

Gabriela Heinrich (Allemagne, SOC), Rapporteure générale sur la lutte contre le racisme et l’intolérance et coordinatrice de l’Alliance