Le 2 juillet 2020, Jan Kleijssen, directeur de la société de l'information - lutte contre la criminalité, a participé à un panel en ligne sur les solutions d'IA responsable à l’occasion du sommet mondial « AI for Good » 2020.
Aux côtés d'Aimee Van Wynsberghe (TU Delft), Frits Bussemaker et Arthur Van Der Wees (Institut pour la responsabilité à l'ère numérique - I4ADA), Jan Kleijssen a attiré l'attention sur la nécessité d'un cadre juridique clair, proportionné et de préférence contraignant pour l'intelligence artificielle. Ce cadre juridique devrait être fondé sur les normes existantes en matière de droits de l'homme et d'État de droit, ainsi que sur les diverses directives éthiques sur l'IA déjà élaborées.
Un effort conjoint de toutes les parties prenantes (publiques, privées, société civile et universitaires, internationales et nationales) sera essentiel pour établir un tel instrument juridique, qui pourrait devenir une pierre angulaire d’un cadre mondial de coopération numérique, tel que préconisé par le groupe de haut niveau sur la coopération numérique établi par le Secrétaire général des Nations unies. Au Conseil de l'Europe, un organe spécifique d'experts nationaux, le Comité ad hoc sur l'intelligence artificielle (CAHAI), a été mis en place pour travailler sur ce sujet. En outre, au sein du Conseil de l'Europe, des normes sectorielles et complémentaires sont en cours d'élaboration dans les domaines de la justice, du droit pénal, de la protection des données, de la bioéthique, de l'éducation, de la culture et autres.