Contexte
Cvetan Trajkoski savait qu’il pouvait y avoir un incendie et une explosion dans une station-service. Il s’est rendu avec sa femme au commissariat de police de Prilep pour le signaler.
Au commissariat, le ton est monté en raison de l’endroit où il avait garé sa voiture. Selon M. Trajkoski, un fonctionnaire de police a pointé son arme vers sa tête. Sept à huit policiers sont alors arrivés et l’auraient jeté contre un escalier avant de le frapper sur tout le corps, tout en l’insultant.
Le procureur a refusé de mettre en cause les fonctionnaires de police. Il a fondé sa décision sur les seules dépositions de ceux-ci, sans prendre en considération d’autres éléments de preuve, comme le témoignage de M. Trajkoski, de sa femme et des médecins qui ont examiné ses blessures après l’incident.
M. Trajkoski a porté lui-même l’affaire devant la justice, en donnant le nom de l’un de ses agresseurs. Cependant, le tribunal a refusé d’examiner l’affaire parce que M. Trajkoski ne pouvait identifier chacun des fonctionnaires de police impliqués. Il a refusé d’aider M. Trajkoski à identifier ses assaillants ou d’entendre d’autres éléments de preuve sur l’incident.