L’initiative de Kiev a rassemblé cinq pays du sud-est de l’Europe : l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine. Le but était de travailler ensemble, dans la période de transition qui s’est ouverte à la fin de l’ère soviétique, pour créer des sociétés démocratiques et dynamiques et rétablir la confiance dans toute cette partie de l’Europe.

Le programme s’est articulé autour de cinq thèmes qui à la fois unissaient et distinguaient les pays participants : la gestion du patrimoine, le partenariat entre les secteurs viticole, culturel et touristique, le cinéma, l’élaboration des politiques culturelles et la littérature. Par le biais d’une série de projets destinés à encourager la collaboration transfrontalière, l’initiative de Kiev a favorisé la mise en commun des expériences et le développement des compétences et des savoir-faire, dans les villes et dans les campagnes.

Chaque projet a stimulé la coopération entre les autorités nationales et locales et entre les acteurs publics et privés, tout en offrant des possibilités de s’appuyer sur l’expérience et les connaissances pratiques d’experts d’autres pays européens. Il s’agissait également, dans toute la mesure du possible, de faire participer la population et de veiller à ce qu’elle bénéficie des actions menées.

 

 Activités principales

L’initiative de Kiev a visé à mettre en évidence l’intérêt d’une démarche concertée et interdisciplinaire dans toute une série de domaines clés, dont la protection du patrimoine et de l’environnement, le tourisme, la culture, l’éducation et le développement économique. Le résultat final était un kaléidoscope d’activités qui mêlait les vignobles et la viticulture, le cinéma contemporain et les films d’archives, et la rénovation des centres historiques.