Retour Transparence du financement politique en Suisse : le groupe anti-corruption du Conseil de l’Europe déplore l’absence de progrès

Transparence du financement politique en Suisse : le groupe anti-corruption du Conseil de l’Europe déplore l’absence de progrès

Dans un rapport publié aujourd’hui, le groupe anti-corruption du Conseil de l’Europe (GRECO) estime que la Suisse n’a pas réalisé de progrès dans la mise en œuvre de ses recommandations relatives à la transparence du financement des partis politiques (voir également les versions allemande et italienne du rapport).

En effet, le GRECO regrette que le gouvernement fédéral maintienne sa position de ne pas légiférer sur la transparence du financement des partis politiques et des campagnes électorales.

Le rapport conclut que la Suisse a mis en œuvre de façon satisfaisante cinq recommandations sur onze, à savoir toutes celles sur les incriminations et aucune sur la transparence du financement politique.

Personne de contact : Estelle Steiner, Attachée de presse, tél. +33 3 88 41 33 35

Strasbourg 10/08/2018
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Depuis l’Antiquité, la corruption est l’un des maux de société les plus répandus et les plus insidieux. Lorsqu’elle implique des agents publics et des représentants élus, elle nuit à l’administration des affaires publiques. Depuis la fin du XIXe siècle, elle est également perçue comme une menace majeure pour le secteur privé, car elle sape la confiance nécessaire au maintien et au développement des relations sociales et économiques. Selon les estimations, le montant des transactions liées à la corruption serait de l’ordre de centaines de milliards d’euros chaque année. (suite...)

Le mot du Président du GRECO

Bienvenue devant cette fenêtre sur le monde du GRECO!
Je vous invite à l’utiliser pour y découvrir le travail que nous faisons avec nos 49 Etats membres. Nous employons une dynamique d’expertise collective et de pression par les pairs pour obtenir de chaque gouvernement qu’il dresse des barrières durables contre la corruption et traduise en justice ceux qui exploitent leur position à des fins d’intérêt personnel au détriment de la société dans son ensemble.

Que l’on soit inspiré par les travaux du GRECO, par ceux d’autres acteurs de l’anti-corruption ou par nos propres expériences et principes, chacun de nous a un rôle à jouer pour changer les mentalités en faveur d’une tolérance zéro pour la corruption.

Membres du Bureau du GRECO

Le Bureau du GRECO est composé de : António DELICADO (Portugal), Vita HABJAN BARBORIČ (Slovénie), David MEYER (Royaume-Uni), Président Marin MRČELA (Croatie), Vice-présidente Monika OLSSON (Suède), Olivier GONIN (Suisse) et Panagiota VATIKALOU (Grèce).

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