[05/02/07 11:00] Lors du 3e congrès mondial contre la peine de mort, qui se déroulait à Paris du 1er au 3 février, le Commissaire Thomas Hammarberg a affirmé que les élus devraient prendre un rôle de premier plan dans l'éducation des publics sur la véritable nature de la peine de mort.
« Ils doivent faire comprendre que ce châtiment n'a pas aucun pouvoir dissuasif sur la criminalité, qu'il est cruel, inhumain et dégradant. Ceci est pertinent. Comme en témoignent les sondages d'opinion, nombreux sont ceux qui, même en Europe, continuent de considérer la peine de mort comme un remède à la criminalité ». Insistant sur la dimension éthique, le Commissaire a également soutenu que « le postulat selon lequel les problèmes politiques et sociaux peuvent se résoudre par le meurtre est moralement faux et brutal envers la société ». Après son discours d'ouverture, M. Hammarberg a présidé une table ronde qui portait sur le cas d'infirmières bulgares condamnées à mort en Lybie et participé à une autre discussion intitulée "la peine de mort : un traitement inhumain, cruel et dégradant".