Marija Pejčinović Burić ? Secrétaire Générale du Conseil de l'EuropeL'intelligence artificielle (IA) soulève des questions importantes et urgentes.

L'IA est déjà parmi nous – elle change l'information que nous recevons, les choix que nous faisons et la façon dont nos sociétés fonctionnent. Dans les années à venir, l’IA jouera un rôle encore plus important dans le fonctionnement des gouvernements et des institutions publiques, ainsi que dans la manière dont les citoyens interagissent et participent au processus démocratique.

Il est évident que l'IA présente à la fois des avantages et des risques. Nous devons nous assurer que l'IA promeuve et protège nos normes. J'attends avec intérêt les résultats des travaux du Comité ad hoc sur l'intelligence artificielle (CAHAI), chargé par le Comité des Ministres « d'examiner la faisabilité et les éléments potentiels, sur la base de larges consultations multipartites, d'un cadre juridique pour le développement, la conception et l'application de l'intelligence artificielle, sur la base des normes du Conseil de l'Europe sur les droits de l'homme, la démocratie et l'Etat de droit. » Cette étude sera complétée par les travaux sectoriels conduits dans l'ensemble de l'Organisation.

Le Conseil de l'Europe a, à de nombreuses reprises, démontré sa capacité à être à l'avant-garde de nouvelles normes, qui sont devenues des références mondiales. Nous aborderons l'IA dans cet esprit, dans une approche multipartite avec d'autres organisations internationales, la société civile, les entreprises et le secteur académique.

Marija Pejčinović Burić 

Secrétaire Générale du Conseil de l'Europe

www.coe.int/ai

Vers une application de l'IA fondée sur
les droits de l'homme, l'Etat de droit
et la démocratie