Les besoins humanitaires urgents qui se sont manifestés au lendemain de la guerre de 2008 entre la Géorgie et la Russie ont été pris en charge, mais il reste dans ce domaine d'importants défis à long terme qui ne pourront être résolus tant que « l'intérêt politique primera sur la vie des personnes », a estimé aujourd'hui l'APCE. 

Selon le texte adopté, basé sur le rapport de Tina Acketoft (Suède, ADLE), à l'exception des rares personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) rentrées dans les régions de Gali et d'Akhalgori, les perspectives de retour de personnes déplacées restent minces. Par conséquent, la fourniture de solutions de logement durable et de moyens de subsistance pour les personnes déplacées continuera de représenter un défi pour les autorités géorgiennes.

Quelques aménagements permettraient d'améliorer le quotidien des personnes affectées par le conflit, selon l'Assemblée, comme faciliter le franchissement de la ligne de démarcation administrative ou renforcer le dialogue à tous les niveaux (étudiants, société civile, échelon politique) afin de remédier à la méfiance si profondément ancrée.

Résultat du vote
Texte adopté

Voir aussi:
Géorgie et le Conseil de l'Europe
Fédération de Russie et le Conseil de l'Europe