Le projet a permis un large échange de vues en réunissant des historiens, des concepteurs de programmes scolaires, des auteurs de matériels pédagogiques, des formateurs de professeurs d’histoire, des enseignants en activité, des muséologues et des représentants d’ONG.


Il ne visait pas à l’exhaustivité, se limitant à un certain nombre de thèmes bien définis. Chaque thème concernait potentiellement un maximum d’Etats membres, était déjà bien documenté et offrait la possibilité de montrer quelles furent les interactions, les convergences et les transformations communes – ou les histoires partagées.

Les thèmes abordés étaient les suivants :

  • l’impact de la Révolution industrielle ;
  • l’évolution de l’éducation ;
  • les droits de l’homme tels qu’ils sont représentés dans l’histoire de l’art ;
  • l’Europe et le monde.

L’étude des quatre thèmes dans le livre électronique interactif s’appuie sur deux grands types de documents : un texte didactique basé sur le programme scolaire et une série d’articles universitaires. Chaque thème est examiné au travers de plusieurs sous-thèmes et dans le cadre des unités d’enseignement et d’apprentissage correspondantes. C’est aussi dans le cadre des unités d’enseignement et d’apprentissage que peut être évalué l’apprentissage des élèves.

Le projet a souligné l’importance qu’il y a à parvenir, par l’enseignement de l’histoire, à une compréhension commune de l’histoire conçue comme un immeuble à plusieurs étages offrant la possibilité de partager des connaissances, des interprétations, des souvenirs, des émotions, des attitudes et des valeurs. Il a attiré l’attention des enseignants sur le fait que le partage pouvait devenir un mécanisme efficace d’intégration, donnant aux individus la possibilité de mettre en perspective la valeur de leur propre culture avec celle des autres cultures dans un contexte plus large.

Le partage pourrait, dans nos sociétés multiculturelles, former la base d’un style d’enseignement et d’apprentissage de l’histoire susceptible d’aider les élèves de différentes origines à prendre conscience des liens qui les unissent à leur pays de résidence, en insistant dans le même temps sur la valeur particulière des responsabilités sociales. L’histoire envisagée comme un espace partagé pourrait être un point de départ pour des actions de solidarité et des actions communes dans diverses situations, sans pour autant sous-estimer l’importance des identités nationales et la connaissance des racines culturelles individuelles.
 

4 séminaires thématiques

  • Séminaire « Histoires partagées en Europe : l’impact de la révolution industrielle », Strasbourg, 27-28 octobre 2011
  • Séminaire « Histoires partagées et l’histoire de l’éducation en Europe », Strasbourg, 8-9 mars 2012
  • Séminaire « Les droits de l’homme dans l’histoire de l’art », Strasbourg, 7-8 novembre 2012
  • Séminaire « L’Europe et le monde », Strasbourg, 21-22 mars 2013

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